Cela pourrait être très drôle… Si ce n’était pas si grave. Le 23 avril, l’agence de presse américaine Associated Press (AP) a interviewé Donald Trump à l’occasion de ses cent premiers jours à la Maison Blanche. Mais la tâche a semble-t-il été bien plus que compliquée pour la journaliste chargée de mener l’entretien: le président […]
Cela pourrait être très drôle… Si ce n’était pas si grave. Le 23 avril, l’agence de presse américaine Associated Press (AP) a interviewé Donald Trump à l’occasion de ses cent premiers jours à la Maison Blanche. Mais la tâche a semble-t-il été bien plus que compliquée pour la journaliste chargée de mener l’entretien: le président n’a cessé de marmonner, sans que la journaliste ne réussisse à comprendre ses propos. Dans sa transcription (disponible ici) Julia Pace utilise ainsi 16 fois la mention « inintelligible ». Seize fois. Imaginez :
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
(inintelligible)
(inintelligible)
(inintelligible)
(inintelligible)
(inintelligible)
(inintelligible)
(inintelligible)
(inintelligible)
(inintelligible)
(inintelligible)
(inintelligible)
(inintelligible)
(inintelligible)
(inintelligible)
(inintelligible)
Finally read AP’s Trump transcript; one observation—there are *many* parts literally unintelligible to interviewers https://t.co/yAXPpn9qf3 pic.twitter.com/DEu7xjdP9I
— Kyle Griffin (@kylegriffin1) 24 avril 2017
Contractions en chaîne
Et quand il n’est pas incompréhensible, comme le relève 20 Minutes, le 45e président américain se contredit totalement :
« Non, non. Qu’ai-je dit (inaudible) ? », « Vous avez dit que vous regardiez CNN », lui répond Julie Pace. « Où ça ? Où ? », « Il y a deux minutes. » « Non, ils me traitent tellement mal. Non, je viens de dire ça. Non, ce que j’ai dit, c’est que j’avais arrêté de les regarder. »
En février, des Démocrates et des psychiatres disaient que le comportement de Trump relevait de psychiatrie, rappelle le quotidien.
{"type":"Banniere-Basse"}