Alors que le shutdown continue depuis plus de trois semaines, Donald Trump a quitté soudainement la table des négociations avec les démocrates ce mercredi 9 janvier.
Le shutdown ne semble pas prêt de s’arrêter. Alors que le blocage partiel des administrations gouvernementales bat son plein depuis le 22 décembre 2018, le président américain s’est entretenu avec les démocrates ce mercredi 9 janvier. Et l’échange a été visiblement tendu.
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Donald Trump a carrément quitté la rencontre qui se déroulait à la Maison blanche et qui avait pour but de trouver une issue budgétaire concernant le financement du mur à la frontière avec le Mexique. « Je viens de quitter une rencontre avec Chuck [Schumer] et Nancy [Pelosi], totale perte de temps », a commenté le président sur Twitter. Il a ajouté cette formule : « J’ai dit bye-bye. » Une scène confirmée auprès de l’AFP par le chef de file des démocrates au Sénat, Chuck Schumer. « Une nouvelle fois, nous avons assisté à un caprice parce qu’il ne pouvait obtenir ce qu’il voulait », a-t-il rapporté.
5,7 milliards de dollars demandés
Just left a meeting with Chuck and Nancy, a total waste of time. I asked what is going to happen in 30 days if I quickly open things up, are you going to approve Border Security which includes a Wall or Steel Barrier? Nancy said, NO. I said bye-bye, nothing else works!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) January 9, 2019
La situation semble toujours bloquée. Donald Trump demande 5,7 milliards de dollars, soit environ 5 milliards d’euros, pour construire cet édifice de béton et d’acier. De leur côté, les démocrates ne souhaitent pas fléchir pour accorder des fonds nécessaires à la réalisation du projet qu’ils estiment « immoral ». Selon le président américain, le parti républicain continue de le soutenir dans sa démarche. « Le parti est très très uni », a-t-il déclaré avant d’ajouter : « Les républicains veulent la sécurité aux frontières (…), ils veulent une barrière en acier ou un mur en béton, peu importe. » Outre-Atlantique, cela fait plus de trois semaines que près de 800 000 fonctionnaires fédéraux ont été mis au chômage technique.
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