A la Maison blanche, les révélations accablantes dans la presse n’en finissent plus. Lundi, le Washington Post affirmait que Donald Trump aurait communiqué des informations classifiées lors de la visite du ministre des affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, le 10 mai dernier. Ce mardi 16 mai, c’est au tour du New York Times de passer […]
A la Maison blanche, les révélations accablantes dans la presse n’en finissent plus. Lundi, le Washington Post affirmait que Donald Trump aurait communiqué des informations classifiées lors de la visite du ministre des affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, le 10 mai dernier. Ce mardi 16 mai, c’est au tour du New York Times de passer à l’offensive. Le quotidien publie des informations encore plus accablantes pour le président américain.
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« J’espère que vous pourrez laisser tomber »
Et pour cause, le 14 février dernier, M. Trump aurait demandé au patron du FBI, M. Comey, d’interrompre une enquête lancée à l’encontre de son conseiller à la sécurité nationale, Michael Flynn, qu’il venait de limoger. L’échange se serait passé dans le bureau Ovale, où personne d’autre n’était présent à ce moment là puisque Donald Trump aurait demandé au vice-président, Mike Pence, et l’attorney general (équivalent du ministre de la justice), Jeff Sessions, de quitter la pièce juste avant.
Cette suggestion aurait pris la forme d’une note rédigée par le directeur de la police fédérale juste après son entretien avec le président. « J’espère que vous pourrez juger bon de laisser passer ça, de laisser Flynn. C’est un bon gars. C’est quelqu’un de bien. J’espère que vous pourrez laisser tomber », aurait insisté Donald Trump si l’on en croit la note de M. Comey. « Je suis d’accord, c’est un gars bien », aurait-il simplement répondu.
Multiplication des appels à lancer une procédure de destitution
Michael Flynn avait été contraint de démissionner après avoir menti à Mike Pence sur le contenu d’un échange téléphonique avec l’ambassadeur de Russie à Washington en décembre dernier. Le conseiller de Donald Trump, à l’époque sans fonction officielle , aurait alors assuré aux Russes que les sanctions imposées par Barack Obama (dont l’expulsion de 25 espions) seraient bientôt levées. Des propos illégaux, puisque comme le rappelait Le Figaro : “Un citoyen américain non mandaté par le gouvernement n’a pas le droit de négocier avec un pouvoir étranger, l’incrimination pouvant aller jusqu’à la trahison”.
La Maison Blanche a nié en bloc les affirmations du New York Times en expliquant que le contenu de la note ne correspondait pas à une « description juste ou honnête de la conversation entre le président et M ; Comey ». Les accusations sont pourtant très graves pour Donald Trump qui risque « puisqu’il peut être potentiellement assimilé à une tentative d’obstruction visant la justice », explique Le Monde. Un crime passible de destitution outre-Atlantique, où les appels à lancer une procédure se multiplient.
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