Le dossier pénal du photographe Salim B. comptait déjà treize plaintes de femmes pour agression sexuelle. Aujourd’hui, quatre nouvelles accusations ont été enregistrées à l’encontre du photographe français.
En avril 2016, l’émission de TF1 Sept à Huit exposait l’affaire Salim B. : le photographe de mode français était accusé d’avoir attiré de jeunes mannequins chez lui sous le prétexte d’un shooting pour les droguer puis les violer dans son studio parisien. A l’époque, treize femmes avaient pris la parole, dont neuf avaient porté plainte pour viol ou agression sexuelle contre l’homme de 32 ans.
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Selon LCI, Salim B. avait été placé en réquisitoire supplétif par la justice suite à quinze plaintes pour viol, agression sexuelle ou atteinte sexuelle. Aujourd’hui, il également placé sous le statut de témoin assisté pour deux nouvelles plaintes, portant sur des faits s’étant déroulés entre 2015 et 2016.
Un « balance ton porc » avant l’heure
La première plaignante en mai 2015 racontait avoir été agressée suite à une séance photo alcoolisée. En octobre 2016, encore 3 trois plaintes sont enregistrées auprès de la police. Elles racontent toutes la même chose : la prise de contact s’effectue via les réseaux sociaux, puis le shooting se déroule dans son studio du XXe arrondissement de Paris, avec musique et boissons. Les jeunes femmes racontent des atteintes violentes après quelques verres : l’une d’elle dit même avoir simulé un orgasme pour pouvoir s’échapper plus vite du studio, alors que le photographe se masturbait face à elle. Marjolaine Vignola, qui représente cinq des plaignantes, déclare à LCI : “Il est vrai qu’il est peu fréquent qu’il y ait autant de femmes [plaignantes] – c’est un peu une affaire “balance ton porc » avant l’heure. »
Le photographe nie les faits. Son avocat Adrien Gabeaud intime que le photographe n’a en aucun cas commis de viol ou d’agression, bien qu’il ait conscience de certains comportements irrespectueux de sa part. Selon les informations obtenues par LCI, l’instruction judiciaire va se poursuivre ces mois de janvier et février 2018.
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