“Et si le pire arrivait ? Il n’est pas interdit de jouer à se faire peur. L’exercice réserve des surprises, tragiques mais aussi burlesques.” Voici le sur-titre de l’article du Canard Enchaîné qui imagine à quoi pourrait ressembler les premières semaines de la candidate FN à l’Elysée. Dans le @canardenchaine, on apprend qu'une fois élue, […]
« Et si le pire arrivait ? Il n’est pas interdit de jouer à se faire peur. L’exercice réserve des surprises, tragiques mais aussi burlesques. » Voici le sur-titre de l’article du Canard Enchaîné qui imagine à quoi pourrait ressembler les premières semaines de la candidate FN à l’Elysée.
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Dans le @canardenchaine, on apprend qu'une fois élue, Marine Le Pen dissoudra l'Assemblée si elle n'a pas de majorité en juin. pic.twitter.com/gIUgKzmqXn
— David Doucet (@Mancioday) May 2, 2017
Avec un point de départ immuable, répété à droite chez les Républicains autant qu’à gauche chez les insoumis de Mélenchon et dans une moindre mesure au PS: « tout va se jouer aux législatives ». La configuration du calendrier électoral français conjuguée aux chamboulement des partis dits « traditionnels de gouvernement » ont fait de ces scrutins (présidentielle et législatives), l’équivalent d’une élection à quatre tours.
La menace d’une absence de majorité pour gouverner à l’Assemblée
Avec la menace pour Marine Le Pen – si elle est élue au Château – de ne pas pouvoir compter sur une majorité suffisante à l’Assemblée – rappelons que 12,5 % des suffrages des inscrits sont nécessaires pour se qualifier au second tour des législatives, et que de nombreux second tour avec plus de deux candidats sont à prévoir.
Cette éventualité, le FN l’a prise en compte. « Si la nouvelle Assemblée nous est hostile, nous changerons la loi électorale par un référendum organisé dès l’été prochain, puis la présidente dissoudra l’Assemblée… », explique au Canard Gilles Lebreton, professeur de droit public, député européen FN et membre du « conseil stratégique de campagne » de Marine Le Pen. Une mesure qui figure dans son programme.
Scrutin proportionnel
Quoi qu’il en soit, le FN souhaite réformer le système du scrutin pour y instaurer une bonne dose de proportionnelle : seule « une prime majoritaire de 30 % des sièges à la liste arrivée en tête ». C’est grâce au système de cette proportionnelle que le FN avait pu faire élire ses premiers députés (35 en tout) à l’hémicycle en 1986.
Dans le cas où Marine Le Pen devrait être élue présidente de la République, il reste donc un scrutin – ce référendum – pour ne pas lui donner raison.
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