Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, était visiblement sonné ce 28 juin suite au vote des Britanniques en faveur du Brexit. Lors de la séance plénière extraordinaire d’après-Brexit à Bruxelles, il a livré un discours parfois peu intelligible, apparemment désarçonné par le résultat du référendum. S’il s’est fendu d’une réplique acerbe à destination des eurodéputés de […]
Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, était visiblement sonné ce 28 juin suite au vote des Britanniques en faveur du Brexit. Lors de la séance plénière extraordinaire d’après-Brexit à Bruxelles, il a livré un discours parfois peu intelligible, apparemment désarçonné par le résultat du référendum.
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S’il s’est fendu d’une réplique acerbe à destination des eurodéputés de l’UKIP (parti souverainiste britannique) qui l’applaudissaient – « c’est la dernière fois que vous applaudissez ici » –, la suite de son discours était quelque peu décousue.
Ses détracteurs l’ont d’ailleurs interrompu pour le huer lorsqu’il a déclaré : « Je dis que je suis triste parce que je ne suis pas un robot, je ne suis pas le bureaucrate, le technocrate, que… ». Il a également provoqué une salve de rires en affirmant : « Moi, contrairement à d’autres, je ne suis pas un esclave des marchés financiers, mais je les observe » (5 min 40).
Les eurodéputés l’ont enfin complètement perdu lorsqu’il a fait référence aux extraterrestres (oui, oui) qui s’inquiètent de la sortie du Royaume-Uni de l’UE (7 min 30, en toute fin de vidéo) : « Ceux qui nous observent de loin sont inquiets. J’ai vu, entendu et écouté plusieurs dirigeants d’autres planètes. Ils s’interrogent sur la voie que l’UE va poursuivre. »
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