Les goûts musicaux trahiraient certains traits de personnalité. Entre clichés et révélations, une étude écossaise très sérieuse confirme le fait que les fans d’indie rock sont plus malheureux que les amateurs de reggae.
Après l’étude australienne du Dr Felicity Baker, un docteur en psychologie a demandé aux internautes de classer leurs goûts musicaux et de décrire leur personnalité. Résultat : il semblerait que les fans d’indie rock aient une faible estime d’eux mêmes, au contraire des amateurs de rap qui sont eux beaucoup plus sociables que les métalleux par exemple. Rien d’extraordinaire jusque là. Pourtant, l’étude qui a été menée sur plus de 36000 volontaires (dont vous pouvez rejoindre les rangs ici même) est on ne peut plus représentative.
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« Cette étude essaye de comprendre pourquoi la musique est une part si importante de l’identité des gens » explique Adrian North, docteur en psychologie sociale (qui avait déjà commis une étude tendant à prouver que la musique changeait le goût du vin…).
Point phare de la recherche : Metallica et Wagner ont souvent les mêmes fans, les amateurs d’heavy metal et ceux de musique classique partageant le même « amour du grandiose« .
Pour le reste, en vrac : ceux qui se définissent comme indie ont peu confiance en eux, sont peu travailleurs mais généreux et créatifs. Ceux qui écoutent du rock (n’ roll) ont une haute estime d’eux mêmes, sont créatifs, travailleurs et généreux. Les amateurs de blues sont à l’aise aux eux-mêmes, sociables et créatifs. Ceux qui écoutent du classique ont une haute estime d’eux mêmes, sont créatifs mais peu sociables, tout comme les fans de heavy metal. Les amateurs de reggae sont à l’aise avec eux-mêmes, sociables, gentils, généreux mais peu travailleurs. Enfin les fans de rap ont confiance en eux et sont donc très sociables, tout comme les amateurs d’électro toutefois assez égocentriques et peu aimables.
A la lecture de cette étude ultra-documentée, c’est pourtant la question que posait Nick Horny dans High Fidelity qui resurgit : « Qu’est-ce qui est venu avant : la musique ou la souffrance ? (…) Est-ce que j’ai écouté de la musique parce que j’étais malheureux ou bien est-ce que j’étais malheureux parce que j’écoutais de la musique ?«
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