C’est un coup dur pour Marine Le Pen. Catherine Griset, l’”inséparable copine” et ex-belle-sœur de Marine Le Pen que David Doucet et Mathieu Dejean (journalistes aux Inrocks ndlr) décrivent dans La Politique malgré elle, la jeunesse cachée de Marine Le Pen, a été mise en examen hier pour recel d’abus de confiance. La cheffe de cabinet […]
C’est un coup dur pour Marine Le Pen. Catherine Griset, l’ »inséparable copine » et ex-belle-sœur de Marine Le Pen que David Doucet et Mathieu Dejean (journalistes aux Inrocks ndlr) décrivent dans La Politique malgré elle, la jeunesse cachée de Marine Le Pen, a été mise en examen hier pour recel d’abus de confiance. La cheffe de cabinet de Marine Le Pen est soupçonnée d’avoir bénéficié d’un emploi fictif en tant qu’assistante parlementaire.
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#MarineGate Dans le Canard Enchaîné on apprend que des assistés sévissent au #FN : #Aliot, Yann Le Pen soeur de #MLP, Catherine Griset pic.twitter.com/2l9sBVKUXc
— Pierre Dekan 🇺🇦🇫🇲 (@pier2kan) February 8, 2017
L’étau se resserre
Catherine Griset et le garde du corps de Marine Le Pen, Thierry Légier, avaient tous les deux été placés en garde à vue dans le cadre de l’enquête de la police de l’Office anticorruption de la police judiciaire. Si la garde à vue de Thierry Légier a été levée, la proche collaboratrice de la candidate de l’extrême droite a elle été présentée aux magistrats en charge de l’affaire en fin de journée ce mercredi.
Marine Le Pen se défend
Sur TF1, Marine Le Pen a contesté les faits qui sont reprochés à ses collaborateurs, et accusé la justice de perturber l’élection : « les Français savent exactement faire la différence entre les vraies affaires et les cabales politiques. Ils le savent pertinemment.« .
#LePenGate "J'étais logée chez des amis…" Catherine Griset, mise en cause dans l'affaire des 300.000€, se ridiculise en interrogatoire. https://t.co/8lyCYb4x5O
— Ben Olivier (@Ben0livier) February 2, 2017
L’enquête, qui a été ouverte en mars 2015 pour abus de confiance et recel, escroqueries en bande organisée, faux et usage de faux et travail dissimulé, cherche à déterminer si le Front National a mis en place un système pour faire rémunérer ses cadres par le parlement européen avec des contrats d’assistants parlementaires bidons. Les eurodéputés du FN avaient à l’époque une vingtaine d’assistants, tous rémunérés à hauteur d’un million et demi d’euros par an.
Une sanction économique déjà prévue
Rappel : Marine Le Pen n'a toujours pas remboursé les 300 000 euros qu'elle doit au Parlement européen https://t.co/46gskbpOCZ
— Alexandre Lemarié (@AlexLemarie) February 3, 2017
Au début du mois, Marine Le Pen avait refusé de rembourser le parlement européen les sommes détournées, qui selon elle « agi en violation de toutes les règles de l’Etat de droit et du droit français.« . Son enveloppe de parlementaire sera réduite de moitié à partir du mois prochain jusqu’à ce que la somme soit remboursée, ce contre quoi Marine Le Pen compte bien porter un recours. La justice pourrait l’auditionner prochainement, et la patronne du FN risque d’être elle aussi inquiétée pour avoir participé à ce montage financier.
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