Le chroniqueur du Fou du roi réagit à son limogeage de France Inter, appris ce matin : il n’est pas très content.
Didier Porte, ce blouson noir, ce sapajou, s’est enfin fait virer de France Inter. Saines ondes publiques, vous retrouvez votre pureté virginale! Ce mercredi, le facteur de Didier Porte ne lui a pas apporté que le catalogue de La Redoute. Il était porteur d’un pli recommandé, estampillé Radio France, ce qui lui a attiré la remarque : « M’sieur Porte, vous avez encore des problèmes avec votre employeur » (propos rapportés par le coupable).
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
La lettre, raconte Didier Porte, « m’informe que mes deux chroniques, à la matinale et au Fou du roi, ne sont pas reconduites l’an prochain dans le cadre de la refonte des grilles. Je suis invité à rencontrer la Directrice des ressources humaines« .
Après sa saillie sur le président de la République, Porte savait déjà qu’il devait abandonner sa matinale hebdomadaire du jeudi, il perd aussi sa chronique quotidienne du midi (voir la vidéo)
Au moment de l’ouverture de la cruciale missive, alors que ses petits yeux fatigués peinent à lire les minuscules caractères, l’AFP lui téléphone pour lui demander de réagir au licenciement de Stéphane Guillon.
Ironie, ironie. Didier Porte annonce son départ forcé, et le confirme à l’antenne pendant sa chronique chez Stéphane Bern. Lequel, fidèle à ses précédents engagements, lui réitère son soutien. « Il s’était engagé vis-à-vis de moi« , rappelle l’humoriste.
« Quand je lui ai annoncé mon licenciement juste avant de prendre l’antenne, il était très surpris. Lors d’un rendez-vous, Philippe Val lui avait garanti que c’était bon pour l’an prochain. »
Six chroniques hebdomadaires à son actif depuis dix ans, Didier Porte dit ne pas avoir rencontré sa hiérarchie depuis le savon passé par Philippe Val le mois dernier. « On m’a viré comme un malpropre« , regrette-t-il, visiblement en colère.
« Ça se terminera aux prud’hommes. Je ne vais pas leur faire de cadeaux. »
Pas évident pour Porte d’aller démarcher les concurrents, sur qui il a allégrement balancé dans ses chroniques. Il prévoit donc de se consacrer uniquement à la scène:
« J’ai toujours fait de la radio, c’est mon vrai métier. Je suis très abattu mais je ne pense pas que Jean-Luc Hees change d’avis. »
{"type":"Banniere-Basse"}