Un nouvel acteur pourrait faire son apparition pendant l’élection présidentielle: la Russie. C’est en tout cas ce que craint la DGSE (services secrets français), selon Le Canard enchaîné. Et c’est la candidate du Front National, Marine Le Pen, qui devrait en profiter. Les services secrets russes seraient déjà en train de préparer une campagne virale […]
Un nouvel acteur pourrait faire son apparition pendant l’élection présidentielle: la Russie. C’est en tout cas ce que craint la DGSE (services secrets français), selon Le Canard enchaîné. Et c’est la candidate du Front National, Marine Le Pen, qui devrait en profiter.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Les services secrets russes seraient déjà en train de préparer une campagne virale en faveur du FN, grâce à leurs robots capables d’inonder les réseaux sociaux de messages de soutien. Le but: renforcer l’impression d’engouement autour de la campagne de Marine Le Pen. La campagne souterraine pourrait aussi cibler personnellement certains de ses adversaires en révélant sur eux des documents compromettants…. Comme cela a déjà été le cas pour le camp démocrate pendant la présidentielle américaine.
VIDÉO – Le piratage informatique, une menace pour l'élection présidentielle https://t.co/LDwRp9v5wQ pic.twitter.com/9nkYdkuLgm
— BFMTV (@BFMTV) January 28, 2017
Le FN ne participe pas aux réflexions sur la sécurité des élections
La menace est prise très au sérieux par l’Elysée puisqu’un conseil de défense est prévu prochainement pour réfléchir aux meilleurs moyens de protéger les élections d’une intrusion russe. Un conseil qui fait suite à un séminaire de sensibilisation à la sécurité numérique organisé par le SGDSN (Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale) auquel tous les partis politiques avaient été conviés en octobre dernier. Marine Le Pen avait alors décliné l’invitation. Pourtant, de nombreux spécialistes s’accordent à dire qu’aujourd’hui, les instances politiques françaises ne sont pas au niveau en matière de sécurité numérique.
Ces craintes font bien évidemment écho aux perturbations intervenues pendant la dernière élection américaine, où Hillary Clinton avait été la cible de nombreuses attaques et où des soupçons de piratage avaient pollué les résultats avant même que ceux-ci ne soient annoncés. Mais ce ne serait pas la première fois que la France subirait de ce genre d’attaques. Le Canard rappelle qu’entre les deux tours de l’élection présidentielle de 2012, un malware russe avait attaqué l’Elysée. Et si le niveau de sécurité a été renforcé depuis, Laurent Fabius, président du Conseil constitutionnel, s’inquiète, toujours selon Le Canard enchaîné, de ne pas pouvoir garantir le bon déroulement des élections.
Le piratage russe et autres accusations d'ingérence dans l'élection américaine https://t.co/Bgs3dqTBLw via @LExpress
— LEFEVRE (@michelelefevre1) January 12, 2017
Pour répondre à ces inquiétudes, l’Anssi (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’Information) s’est vu confier une mission de surveillance pour repérer les tentatives de sabotage de campagne. Face à ces menaces, certains au sein de la DGSE se félicitent d’ailleurs d’être « en retard sur les Etats-Unis sur le vote électronique« .
{"type":"Banniere-Basse"}