Le site internetactu.net a publié mardi sur son site internet le témoignage de Pete Warden, ingénieur et directeur technique de Jetpac, une “société d’analyse de photos pour créer des guides destinés aux touristes citadins” rachetée par Google à la fin août 2014. Pete Warden se qualifie de “nerd”‘, un espèce de geek “encore plus asocial” est-il précisé. […]
Le site internetactu.net a publié mardi sur son site internet le témoignage de Pete Warden, ingénieur et directeur technique de Jetpac, une « société d’analyse de photos pour créer des guides destinés aux touristes citadins » rachetée par Google à la fin août 2014. Pete Warden se qualifie de « nerd »‘, un espèce de geek « encore plus asocial » est-il précisé.
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Pete Warden a écrit un billet sur son blog intitulé « Pourquoi la culture nerd doit mourir » s’émouvant aujourd’hui du virage mainstream pris par les geeks. Il constate :
« Nous nous comportons toujours comme les rebelles de l’Alliance, alors que nous sommes devenus l’Empire [faisant référence aux gentils et méchants dans Star Wars, ndlr](…) nous avions raison et les critiques avaient tort, c’est ainsi que notre habitude de ne pas écouter les autres s’est profondément ancrée en nous« .
Pete Warden regrette qu’aujourd’hui les nerds soient en passe de devenir la culture dominante, avec les succès du Seigneur des Anneaux, de Game of Thrones ou encore de The Big Bang Theory. Il ne reste toutefois pour lui un espoir que les choses changent, se raccrochant à l’une des « vertus » nerd, le scepticisme :
“Notre tolérance aux comportements des trous de cul doit prendre fin, mais c’est tellement partie intégrante de la culture nerd, que l’envoyer bouler est la seule façon de s’en débarrasser”.
Enfin, l’article aborde la récente polémique autour d’un des physiciens de la mission Rosetta qui portait une chemise qualifiée de sexiste, soulignant que le sexisme et la misogynie des références culturelles de la culture geek est un aveuglement :
“L’aveuglement est un terrible aveu de défaite. Je ne me résous pas encore à abandonner ce qui a très largement participé à construire mon identité d’adulte. Mais déjà le cœur n’y est plus. Je ne peux plus être fier de ma culture, que je croyais avancée – la culture geek, c’était l’alternative à la culture distinguée, l’amour des formes populaires, de la technologie, de la science et de la modernité. Elle m’apparaît maintenant comme un moment de l’histoire, et plus comme mon environnement naturel. La mutation est engagée, et la chemise de Matt Taylor est un clou du cercueil. Non, ce n’était pas un détail. Juste le refus de voir le sexisme d’une image”.
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