Situés dans le XVIIIe et le IIIe arrondissements parisiens, les hôtels Kube Paris et 1K proposent des bars et restaurants aux concepts étonnants : ice-bar et plats français traditionnels pour le premier, bar à mezcal et cuisine péruvienne pour le second.
Exit les repas sur le pouce à l’hôtel Ibis lors d’un voyage d’affaires, déjeuner ou dîner dans un hôtel peut être un véritable plaisir. Depuis toujours, les restaurants d’hôtels évoquent des endroits luxueux, souvent hors de prix et destinés à manger du caviar. Mais désormais, de nombreux établissements parisiens proposent des concepts originaux et abordables. A l’instar du Kube Hôtel Paris et du 1K…
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Kube Hôtel Paris : une téléportation dans le temps
Une chose est sûre : le Kube hôtel Paris aime jouer avec les éléments. Passage Ruelle, à quelques rues du théâtre des Bouffes du Nord, la façade ne laisse rien présager quant à l’intérieur du lieu. De l’extérieur : un classique hôtel particulier du XVIIIe siècle. Mais une fois la porte et le rideau rouge franchis, bienvenue dans la jungle du restaurant Après. Ou plutôt, bienvenue dans “un univers post-apocalyptique où la nature reprend ses droits” selon les termes du lieu.
Confortablement installés dans les larges fauteuils mis à disposition entre les plantes luxuriantes, la carte s’offre à nous, disposée sur la table tel un mystérieux papier chiffonné. Au menu, des plats français traditionnels, copieux et raffinés à la fois. Côté entrées (toutes au prix de 11 €), nous retrouvions notamment un ceviche de dorade aux agrumes, avocat, mangue fraiche et coriandre, une salade de poulpes tendres aux poivrons confits ou encore un velouté de courge et son toast de jambon ibérique.
Pour les plats, vous aurez la possibilité de partager (sélection de fromages affinés ou plateau de charcuterie à 18 €, saumon frais de Norvège mariné à l’huile de café et sa crème au raifort à 21 €) ou d’être gourmands avec les plats solo (tous à 21 €). Avec un coup de cœur pour le carré d’agneau en croute d’herbes et légumes d’automne ainsi que l’aile de raie à la grenobloise et sa purée véritable. Pour finir sur une touche sucrée, vous pourrez partager les profiteroles et son pot de chocolat chaud, une poire rôtie et son caramel au beurre salé ou encore un riz au lait de votre enfance (tout à 9 €).
Une fois repus, quel meilleur moyen de digérer que de se rendre à l’Ice Bar de l’hôtel pour finir la soirée ? Si le lieu fête ses 16 ans, il dévoile une nouvelle décoration et une nouvelle carte. Une fois montés à l’étage, attention à ne pas oublier d’enfiler votre doudoune afin d’affronter les -25 degrés du lieu. Derrière le bar, David – comédien et dans la restauration depuis six ans – vous accueille avec ses cocktails. En guise d’exemple, vous pourrez déguster un mélange gin-sirop de coriandre-citron et eau gazeuse ou encore gin-citronnelle-gingembre et citron. Le tout dans un univers dans le temps et entièrement glacé. Autre élément à ne pas oublier : le froid, ralentissant votre organisme, ralentit également les effets immédiats de l’alcool… Jusqu’à la sortie.
1K : Un lieu aux couleurs d’Amérique du sud
Au 1K, l’ambiance sera indéniablement plus chaude. Histoire de bien commencer la soirée, une virée s’impose à la Mezcalaria, bar caché de l’hôtel. Un bar dédié au Mezcal, comme son nom l’indique. Bien dissimulé dans les dédales de couloirs, et de par son ambiance, le bar promet une réelle parenthèse et un beau souvenir.
Une expérience qui débute par la découverte de leur carte, intitulée WTF, et véritable petit magazine lifestyle. Une cinquantaine de pages dotées d’un édito sur la genèse du projet, d’un sommaire avec les différents cocktails, de photos de l’entièreté des breuvages mais également d’interviews. Ben, manager du lieu, explique : “À l’intérieur de la carte, on voulait mettre en avant tous les gens qui nous ont marqués en 2017 et 2018. Soit un photographe mexicain, un tatoueur et une tatoueuse, une artiste hip-hop mexicaine, une djette à l’origine d’un collectif d’artiste…”. Casquette à l’effigie du mezcal vissée sur la tête, Ben poursuit : “On a également inclus des poèmes érotiques qui parlent de la masturbation féminine et une bande-dessinée sur l’histoire de l’agave, la plante qui produit le mezcal”. Parmi les cocktails, on retrouve l’Esperanza Margarita (seul cocktail à base de vecindad tequila, grapefruit, gentiane, agave, veuve cliquot et lime, 13 €), le pink cunty (entrecampos espadin mezcal, fino sherry, rhubarb, peychaud bitters, 13 €) ou encore le corde à linge (Koch Olla de barro espadin Mezcal, malt and coffee tincture, coconut water, 15 €). Pour les petits creux, il vous sera possible de déguster leur fameux guacamole et ses chips maison ou encore les beignets de légumes frits.
Après le Mexique et son mezcal, direction la gastronomie péruvienne au restaurant de l’hôtel, avec une sélection de plats de la terre comme de la mer. Côté terre, on retrouvera les ribs de cochon, accompagnés de wedges de patate douce et sauce aji amarillo (13 €) ou encore le tacos de joue de boeuf avec ses house pickles (5 € la pièce) et le risotto de quinoa (parmesan et champignons d’hiver, 15 €). Côté mer, il sera possible de déguster du poulpe accompagné de pommes de terre et botija olives (16€), un bar confit dans le beurre de cacao et accompagné d’une purée de petits pois (20 €) ou encore un lieu noir à la vapeur (ajis colorados, lait de coco et légumes d’hiver, 14 €). Les fans de ceviche ne seront pas en reste, avec un poisson du jour, des St-Jacques, crevettes, ou encore un tataki de canard. Buen apetito.
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