Bushmills, village d’Irlande du Nord, est touché de plein fouet par la récession qui frappe le pays – récession dont les conséquences se font particulièrement ressentir sur les toutes petites villes en milieu rural, qui peinent à faire vivre leur communauté en cette période de crise économique. Mais Bushmills a peut-être trouvé le début d’une […]
Bushmills, village d’Irlande du Nord, est touché de plein fouet par la récession qui frappe le pays – récession dont les conséquences se font particulièrement ressentir sur les toutes petites villes en milieu rural, qui peinent à faire vivre leur communauté en cette période de crise économique. Mais Bushmills a peut-être trouvé le début d’une solution pour réinsuffler un peu de dynamisme et faire oublier la morosité ambiante : l’art.
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Le projet s’appelle Brighter Bushmills (« un Bushmills plus radieux ») et s’inscrit dans une démarche créative très positive. Le concept, à base d’artwork et de peintures, veut redonner vie aux commerces abandonnés de Bushmills. Une douzaine d’endroits stratégiques dans la rue principale du village ont été investis : les façades ont été ravalées, les portes condamnées et les fenêtres cassées on été réparées et décorées, pour donner l’illusion de petits commerces vivants. Bushmills retrouve son barbier, son boulanger, son tailleur. Les trompe-l’œil sont très réussis dans l’espoir d’attirer le regard des touristes curieux.
Célèbre pour son whisky, le village abrite la plus ancienne distillerie du monde, qui a aidé à réunir 30 000 livres (35 000 euros) pour débuter le projet. Les apports nécessaires par la suite ont été fournis par le gouvernement. Le résultat est bluffant.
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