Malgré quelques fanfaronnades au sujet des prochaines élections en 2012, la colistière de John McCain avait un peu disparu des écrans radars après la défaite du ticket républicain. Mais à l’approche de Thanksgiving, Sarah is back.
Sarah Palin était présente au congrès de l’association des gouverneurs républicains à Miami le 15 novembre dernier. Après avoir pris part aux discussions sur l’orientation du Parti, la ligne de conduite et les défis politiques à relever dans les prochaines années, Sarah a pris du bon temps. Une séance de bronzage les jambes à l’air (les photos sont safe at work) et c’est la libido des américains qui prend un sérieux coup de bambou. Pour ceux que ça intéresse, l’ordinateur de la « Hockey Mom » est un PC.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Pour la fête de Thanksgiving (la veille du dernier vendredi de novembre), les gouverneurs américains sont censés épargner symboliquement une dinde, animal qui sert de repas traditionnel. Sarah Palin sauve donc de l’assiette le volatile choisi dans un élevage de Wasilla, ville d’Alaska avant de quitter les lieux. Mais Palin, qui tient à faire son intéressante, a le temps de donner une petit conférence de presse devant les machines qui abattent les dindes. L’interview s’est déroulé alors qu’un employé continuait de décapiter et d’évider les bêtes.
Aussi drôle que le mec à casquette et à moustache derrière son épaule qui a un coup de foudre et hésite pendant plusieurs secondes avant de reprendre son travail, voilà les titres de la chaîne MSNBC qui défilent.
– Gouverneur Palin choisit le plus mauvais endroit possible pour une interview télé.
– Des dindes meurent alors que la gouverneur Palin répond aux questions des médias.
– Gouverneur Palin continue de parler alors que des dindes sont massacrées derrière elle.
– Les dindes tuées; la farce de la conférence de Palin.
– Gouverneur Palin n’est apparemment pas consciente du carnage de dindes dans son dos.
– Gouverneur Palin ne se rend pas compte de l’incongruité de ses mots rapportés aux actes du second plan.
Un grand moment d’absurdité qu’elle justifiera par un amusant: « il faut promouvoir les entreprises locales« . Dans son dos, Joe the Butcher acquiesce.
{"type":"Banniere-Basse"}