Les relations se tendent entre les migrants, stoppés nets dans leur avancée vers l’Europe occidentale, et les forces de l’ordre hongroises. Lundi soir, la frontière entre la Serbie et la Hongrie, porte de l’UE, a été hermétiquement fermée par les autorités: seuls 367 réfugiés l’ont franchie mardi, une goutte d’eau par rapport au nombre record d’entrées […]
Les relations se tendent entre les migrants, stoppés nets dans leur avancée vers l’Europe occidentale, et les forces de l’ordre hongroises. Lundi soir, la frontière entre la Serbie et la Hongrie, porte de l’UE, a été hermétiquement fermée par les autorités: seuls 367 réfugiés l’ont franchie mardi, une goutte d’eau par rapport au nombre record d’entrées enregistré lundi : 9 380.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Hier, des heurts ont opposé la foule ameutée derrière la clôture de barbelée et les forces anti-émeutes hongroises. Selon le communiqué de la police: « La foule rassemblée côté serbe est devenue agressive et a lancé des pierres, des bouteilles et des bâtons sur les policiers côté hongrois« . En guise de réponse, les forces hongroises ont fait usage de gaz lacrymogènes et canons à eau sur les 500 migrants, enfants et adultes, postés de l’autre côté. Les forces hongroises ne pouvant agir que de leur côté de la frontière, la situation a été prise en main par le ministre serbe chargé des réfugiés Aleksandar Vulin. Ban Ki-Moon secrétaire général de l’Onu s’est dit « choqué » et a estimé que l’emploi de la force par la Hongrie sur les migrants était « inacceptable ».
{"type":"Banniere-Basse"}