Le groupe communiste-Front de gauche au Conseil de Paris a demandé la fermeture de la première maison close avec des poupées sexuelles, qui a ouvert le 1er février à Paris.
Xdolls, le premier « bordel de poupées sexuelles », a ouvert le 1er févier dans le XIVe arrondissement. Et il est déjà dans le collimateur des élus du groupe communiste-Front de gauche au Conseil de Paris. Le président du groupe, Nicolas Bonnet Oulaldj, et ses élus ont déposé un vœu demandant l’interdiction de cette maison close nouvelle génération. Selon lui, “Xdolls véhicule une image dégradante de la femme”, et constitue “un lieu de prostitution avec un propriétaire pouvant être assimilé à un proxénète”, confie-t-il au Parisien.
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“Un moyen détourné pour amener l’acceptation par l’opinion du retour des maisons closes”
Comme nous vous le relations, Xdolls dispose de trois petites chambres dans une rue tenue secrète, où des clients payent 89 € de l’heure pour passer un moment avec une des trois poupées sexuelles de l’établissement. Il a été créé à l’initiative d’un jeune entrepreneur, Joaquim Lousquy, qui s’apprêterait à en ouvrir un similaire à Bordeaux.
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Mais les communistes ne l’entendent pas ainsi. Pierre Laurent, le secrétaire national du PCF, a mis son grain de sel dans le débat, et s’apprête à déposer une question écrite au Sénat cette semaine à ce sujet. Pour lui certaines de ces poupées “peuvent faire penser à des enfants”, et l’ensemble du projet représente “un moyen détourné pour amener l’acceptation par l’opinion du retour des maisons closes”.
Vers la fermeture d’Xdolls ?
Au-delà de ces élus, Xdolls a également des adversaires résolus du côté du Nids à Paris, association féministe qui accompagne les victimes d’exploitation sexuelle. Pour cette association, “Xdolls n’est pas un sex-shop. C’est un endroit qui génère de l’argent et où on simule le viol d’une femme”. Interrogé par 20 Minutes, le président du groupe communiste du Conseil de Paris souhaite “que la ville envisage une procédure adéquate afin d’aller vers la fermeture de ces maisons closes”.
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