Comme le dit le fameux dicton, “sur Internet, personne ne sait que vous êtes un chien”. En revanche, on peut tracer l’adresse IP d’un internaute pour savoir d’où il écrit. C’est la leçon que vont retenir longtemps les nombreux membres du Parlement anglais dont les biographies Wikipédia ont été modifiées afin d’effacer certains scandales politiques de leur […]
Comme le dit le fameux dicton, « sur Internet, personne ne sait que vous êtes un chien ». En revanche, on peut tracer l’adresse IP d’un internaute pour savoir d’où il écrit. C’est la leçon que vont retenir longtemps les nombreux membres du Parlement anglais dont les biographies Wikipédia ont été modifiées afin d’effacer certains scandales politiques de leur page.
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Le journal anglais The Telegraph a en effet découvert mardi 26 mai que plus d’une douzaine de biographies de députés anglais avaient été éditées. Seul détail: à chaque fois qu’une page Wikipédia est modifiée, le changement est lié à l’adresse IP de l’internaute qui l’a effectué. L’adresse IP permet d’identifier un ordinateur quand il utilise une connexion Internet précise. La connexion peut ensuite être géolocalisée.
Le journaliste du Telegraph a ainsi cherché à quelles adresses correspondaient ces modifications, et s’est rendu compte, à l’approche des élections du 8 mai dernier, qu’elles appartenaient aux Chambres du Parlement.
Le 1er avril 2015 par exemple, la page du député conservateur Stephen Hammond ancien ministre a été éditée afin de retirer une phrase qui faisait mention du fait qu’il était un des ministres qui utilisait le plus souvent sa voiture de fonction avec chauffeur.
D’autres sections ont, quant à elles, bénéficié d’ajouts afin de donner une meilleure image aux députés. Sur la page du conservateur George Freeman, le mot « défaite » lors des élections de 2005 a été transformé en « une occasion manquée de très près de retourner la majorité » en février 2015.
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