L’odorat des chiens pour détecter le cancer ? “Expérience après expérience, les scientifiques rapportent la preuve qu’un chien bien dressé est capable de flairer les tumeurs avec une surprenante fiabilité” rapporte Le Figaro. Le cancer dégage des molécules volatiles odorantes, qui après un passage dans le sang sont évacuées à travers l’urine, la sueur ou l’air […]
L’odorat des chiens pour détecter le cancer ? « Expérience après expérience, les scientifiques rapportent la preuve qu’un chien bien dressé est capable de flairer les tumeurs avec une surprenante fiabilité » rapporte Le Figaro. Le cancer dégage des molécules volatiles odorantes, qui après un passage dans le sang sont évacuées à travers l’urine, la sueur ou l’air expiré.
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L’odeur particulière du cancer de la thyroïde
Lors du dernier congrès annuel des endocrinologues de San Diego, début mars, une équipe de chercheurs a tenté de confirmer cette hypothèse. « Pour cette étude, les chercheurs ont entraîné Frankie, un berger allemand, à reconnaître le parfum du cancer de la thyroïde en lui soumettant des échantillons de tissus malades« , explique le journal. Ils ont ensuite prélevé l’urine de 34 personnes présentant des anomolies thyroïdiennes. Sur cet échantillon, les scientifiques ont décelé un cancer chez 15 patients et une maladie bénigne pour les autres.
Fiable à 88%
Si le canin se couche devant un des tubes d’urines, cela signifie qu’il a trouvé l’échantillon cancéreux, s’il se détourne, le flacon est bénin. A ce jeu-là, « Frankie » s’en est plutôt bien sorti, en identifiant avec brio 88% des échantillons. Un résultat plutôt satisfaisant pour les chercheurs qui soulignent, que « le dépistage du cancer de la thyroïde implique aujourd’hui un grand nombre d’opérations chirurgicales inutiles« .
Ce n’est pas le première fois, que l’odorat du chien est mis à contribution pour la recheche médicale. En 2010, il avait été utilisé pour les recherches de Pr Olivier Cussenot, urologue à l’Hôpital Tennon, à Paris. « Le taux de réussite de ce malinois, dressé pendant un an à sentir un cancer de la prostate dans un échantillon d’urine, atteignait 98 % – alors que le dépistage sanguin entraîne un grand nombre de faux positifs« , relate le Figaro.
Pour autant, il y a peu de chance de voir un berger allemand débarquer dans un hôpital. Selon le professeur Cussenot, la durée du dressage jugée trop longue, et le manque d’études sur le sujet, risquent de compromettre l’arrive du meilleur ami de l’homme au côté du cancérologue.
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