Une révélation qui passe mal. D’après un rapport interne de l’ONU, des “échanges à caractère sexuel sont répandus et pas assez dénoncés” au sein deux missions des casques bleus. Les soldats de la force de paix déployés en Haïti et au Liberia auraient pris l’habitude d’échanger des services ou de biens matériels (chaussures, vêtements, téléphones, ordinateurs portables, parfums) […]
Une révélation qui passe mal. D’après un rapport interne de l’ONU, des « échanges à caractère sexuel sont répandus et pas assez dénoncés » au sein deux missions des casques bleus. Les soldats de la force de paix déployés en Haïti et au Liberia auraient pris l’habitude d’échanger des services ou de biens matériels (chaussures, vêtements, téléphones, ordinateurs portables, parfums) contre des rapports sexuels.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Dans la capitale libérienne, Monrovia, sur un échantillon de 489 femmes âgées de 18 à 30 ans, « plus d’un quart […] avait procédé à des transactions sexuelles avec les casques bleus, généralement pour de l’argent. »
D’après le rapport, qui ne sera rendu public que la semaine prochaine, cette situation s’explique par « la faim, le manque d’abri et la pénurie de produits de première nécessité et de médicaments. »
Ces révélations interviennent quelques jours, à peine, après que le secrétaire général des Nations unies, le coréen Ban Ki-Moon, a décidé de lancer une enquête indépendante sur la manière dont l’ONU a traité une autre affaire d’agressions sexuelles, à la fin du mois d’avril. Plusieurs casques bleus déployés en Centrafrique sont accusés de viols sur mineurs. Parmi ces soldats, on trouve notamment quatorze militaires français.
{"type":"Banniere-Basse"}