Les pots de départ se suivent et se ressemblent à l’Elysée. Dès demain, quatre collaborateurs du chef de l’état feront leurs valises. Parmi eux, le chef du protocole de l’Elysée Laurent Stéfanini. Si l’entourage du président, refuse d’interpréter ces départs comme un exode massif, leur accumulation laisse perplexe. La garde rapprochée se réduit Secteur privé ou public, les collaborateurs du chef […]
Les pots de départ se suivent et se ressemblent à l’Elysée. Dès demain, quatre collaborateurs du chef de l’état feront leurs valises. Parmi eux, le chef du protocole de l’Elysée Laurent Stéfanini. Si l’entourage du président, refuse d’interpréter ces départs comme un exode massif, leur accumulation laisse perplexe.
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La garde rapprochée se réduit
Secteur privé ou public, les collaborateurs du chef de l’état se recyclent. Quatre bureaux seront vides à partir de demain, s’ajoutant à une liste déjà bien fournie. On y retrouve la conseillère spéciale chargée des affaires économiques Laurence Boone, en départ pour Axa. Jean-Jacques Barberis, conseiller aux affaires économiques et financières nationales et européennes, qui intégrera une filiale du Crédit agricole. Et Hélène Le Gall, la conseillère Afrique de la cellule diplomatique, qui héritera de l’ambassade de France à Tel Aviv.
À plus long terme, la garde rapprochée de François Hollande devrait elle aussi se réduire. Bien que son départ ne soit pas officiel, le directeur de cabinet du président, Thierry Lataste devrait quitter l’Elysée avant la fin de l’année. L’ancien directeur de cabinet de Manuel Valls lors de son passage à la Place Beauvau avait rejoint l’Élysée le 7 janvier, deux jours avant l’attentat de Charlie Hebdo.
Voilà l’été
À l’Élysée, on préfère évoquer « des raisons individuelles » plutôt qu’un phénomène de masse. « Quand on arrive à l’été, il est normal qu’il y ait du turn over. Il est naturel qu’au bout de deux ou trois ans, les gens aient envie de changer. » Etat d’urgence oblige, les postes sécuritaires seront remplacés contrairement au secteur économique. Entre le contexte sécuritaire et les difficultés économiques, l’exécutif a ses priorités.
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