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Dimanche dernier, à l’heure du thé, Paul Smith défilait dans un lycée du XVIIe arrondissement parisien. Chronique et interview vidéo.
Il est bientôt 16 heures et derrière la grande porte du Lycée Carnot, boulevard Malesherbes, un homme de deux mètre huit nous accueille, tranquille comme Baptiste. En charmante compagnie (Alexis Welch, sa fiancée), Amaré Stoudemire, le basketteur des New York Knicks, est venu assister au défilé Paul Smith. Il porte un bonnet, un blazer gris clair, des mocassins Gucci, et rien, pas même la défaite de son équipe au premier tour des récents play offs NBA, ne semble l’affecter.
Dans le calendrier des défilés de la Fashion week homme, le défilé Paul Smith agit toujours ainsi, comme un moment tranquille, simple, évident. Cette fois, puisque c’est l’heure du thé, on y offre de petits gâteaux anglais à tremper, sans doute en provenance de Mark et Spencer (on nous informe à notre grande surprise qu’ils viennent en réalité de chez Poilâne). Puis chacun s’en va prendre sa place dans le hall du lycée, désormais parcouru d’un immense podium. Dehors le soleil brille.
A l’intérieur, les coupes sont ajustés, les couleurs estivales et plutôt épicuriennes, du saumon, du parme, du rosé, du rouge. Paul Smith fait du Paul Smith. Beau, sobre et abordable. A l’exception, peut-être, de ces curieuses sandalettes de cuir à talon qui ne sont pas sans évoquer les pires dérives du tourisme allemand… Mais la chaussure d’été est toujours un exercice compliqué.
Marc Beaugé, vidéo Basile Lemaire
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