Egérie de la nouvelle campagne de publicité Magnum, l’acteur perd tout sex-appeal en chantant dans son gros esquimau.
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1. Le brush’ du coiffeur à mémé
Il fut un temps où Benicio Del Toro était l’incarnation de la beauté. Traits fins, regard mystérieux, charisme magnétique, poésie dionysiaque, il allait de rôle en rôle avec une simplicité désarmante. Et n’hésitait pas à s’enlaidir au prix d’efforts surhumains – tant la nature l’avait gâté à la naissance. Hélas, ce temps est révolu et l’enfant terrible de Porto Rico semble aujourd’hui avoir troqué ses cheveux grisonnants contre la teinture de Salvatore Adamo. Un noir corbeau de chez Schwarzkopf associé au brushing bombé du coiffeur à mémé (celui qui donne l’impression d’avoir une source électrostatique au-dessus de la tête) du plus mauvais effet. C’est quoi cette énorme déroute capillaire, là, sérieux ?
2. La veste à la papa
D’ordinaire en chemise ou simple t-shirt col rond porté avec élégance et nonchalance, Benicio s’illustre ici avec une veste à pressions plus que douteuse. Similicuir sur les épaules, poches latérales en zip, ne manque plus qu’un écusson bleu de l’armée de l’air américaine pour être au top du ring. Autre point noir : la taille de la veste dans laquelle Benicio semble flotter. Comme s’il voulait nous dire qu’à 43 ans, il a fait un choix : celui d’être par tous temps à l’aise pour sauter dans sa Safrane et aller acheter au PMU du coin le ticket de Millionnaire qu’il gratte toutes les semaines depuis qu’il a arrêté de fumer. Tout fout le camp.
3. L’atout col roulé
Valeur sûre éternelle, basique indémodable, c’est l’atout charme des (latin) lovers. Devenu symbole du friday wear par excellence, le col roulé permet à celui qui le porte de se libérer de la raideur conventionnelle de la cravate. Pratique, il permet de cacher les plis de peau disgracieux et de mettre en valeur les traits du visage, le tout avec une solennité sexy conférée par la couleur noire. De Nicolas Sarkozy à George Clooney, en passant par Frédéric François, le combo col roulé noir + jean + veste donne au sujet une assurance certaine d’emballer n’importe qui dans un esprit plus “what else” que jamais. Bref, en col roulé, t’es pas là pour déconner. Même quand tu manges une glace de fille.
4. Miam micro
Ici, la prise en main de l’esquimau, qui a l’air bien vulnérable dans la grosse paluche manucurée de l’acteur, prête à confusion. En effet, loin d’une quelconque dégustation gourmande, l’acteur semble prêt à nous ambiancer la night avec son regard caliente. Allez savoir, peut-être Benicio aime-t-il chanter un esquimau à la main, comme d’autres une brosse à cheveux devant le miroir de leur salle de bain ? La vraie question reste : Benicio va-t-il ou non nous faire une reprise de Je t’aime à l’italienne ou de Destinée ? Gros suspens.
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