L’Espagne se trouve de nouveau dans l’impasse au lendemain des législatives. Une fois encore, aucun parti n’a réussi à obtenir la majorité absolue. Le pays est dans une situation de blocage institutionnel depuis les dernières législatives du 20 décembre 2015. Hier, Mariano Rajoy et le Parti populaire sont arrivés en tête avec 33 % des voix, […]
L’Espagne se trouve de nouveau dans l’impasse au lendemain des législatives. Une fois encore, aucun parti n’a réussi à obtenir la majorité absolue.
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Le pays est dans une situation de blocage institutionnel depuis les dernières législatives du 20 décembre 2015. Hier, Mariano Rajoy et le Parti populaire sont arrivés en tête avec 33 % des voix, soit 137 députés sur 350, ce qui est loin de la majorité absolue. Si Rajoy détenait déjà la première place au précédent scrutin (avec 123 sièges) et a donc progressé en quelques mois, la vraie surprise vient de la place que pensait obtenir Podemos.
Oui mais la question de s'allier au PSOE …est bien réelle…s'allier avec ce parti est se couper de son avenir!!!! https://t.co/Q9fGcNP1xX
— Clotilde #IAmJulianAssange ✊ 🐢💧🌿🔻 (@clobala2) June 27, 2016
A confirmer. Ce soir, une majorité de gauche pourrait diriger l'Espagne. @ahorapodemos @PSOE https://t.co/ewFN83kljA
— Benoît Hamon (@benoithamon) June 26, 2016
En effet, plusieurs médias estimaient que le parti à la gauche de la gauche serait la deuxième force politique du pays. Mais Podemos arrive finalement troisième avec 21,1% des voix, soit 71 sièges, (dont deux grâce à Izquierda Unida, proche du Parti communiste) et accuse une perte de 1,2 million de voix depuis décembre. Pablo Iglesias, chef de file de Podemos a pris bonne note du résultat mais n’a pas caché sa déception : »Peut-être faudra-t-il attendre plus longtemps que ce que nous voulions« .
Le Parti socialiste ouvrier espagnol se classe à la deuxième place avec 22,7 % des voix soit 85 sièges (contre 90 en décembre). Eux aussi perdent donc des voix.
Parmi les hypothèses avancées pour comprendre cette déconvenue, Christophe Barret, historien et auteur du livre Podemos, pour une autre Europe ?, avance dans Atlantico qu’il est « possible, aussi, que son alliance avec Izquierda Unida (IU), parti traditionnel de la gauche de la gauche, ait fait peur aux électeurs les plus modérés ».
Reste maintenant à savoir quelles combinaisons entre les principaux partis sont possibles afin d’offrir à l’Espagne le gouvernement qu’elle mérite. Ou tout du moins un gouvernement.
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