C’est une histoire digne des meilleurs feuilletons policiers et thrillers. Ce lundi, un nouveau chapitre s’est ouvert dans l’affaire des mails d’Hillary Clinton. La justice a ordonné au gouvernement de publier une grande partie des mails de l’ex-secrétaire d’Etat et actuelle candidate démocrate à l’élection présidentielle américaine. L’affaire est sensible et met en cause des […]
C’est une histoire digne des meilleurs feuilletons policiers et thrillers. Ce lundi, un nouveau chapitre s’est ouvert dans l’affaire des mails d’Hillary Clinton. La justice a ordonné au gouvernement de publier une grande partie des mails de l’ex-secrétaire d’Etat et actuelle candidate démocrate à l’élection présidentielle américaine. L’affaire est sensible et met en cause des décisions prises par Hillary Clinton lorsqu’elle faisait partie du gouvernement de Barack Obama entre 2009 et 2013.
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Hillary Clinton a ainsi été accusée, dès mars 2015, à la suite d’une enquête du New York Times, lorsqu’elle était secrétaire d’Etat des Etats-Unis entre 2009 et 2013, d’avoir utilisé un serveur privé pour sa messagerie en ligne au lieu de passer par les serveurs gouvernementaux sécurisés. De cette façon, les informations contenues dans les mails qui transitaient par sa messagerie alors qu’elle était en charge de la politique étrangère du pays auraient pu potentiellement être consultés par des “personnes mal intentionnées“, selon le FBI. Parmi ces 2 000 emails, une vingtaine étaient classés “top secret”.
L’affaire a éclaté alors que le Sénat enquêtait sur l’attaque terroriste qui avait touché le consulat américain de Benghazi en Libye en 2012, faisant plusieurs morts, alors que Hillary Clinton était en poste. La candidate a expliqué au FBI que c’est Colin Powell, secrétaire d’état sous George W. Bush entre 2001 et 205, qui lui avait conseillé de passer par des mails privés.
Une affaire aux rebondissements multiples
Un nouvel élément a été révélé lundi par un groupe conservateur. Celui-ci indique que certains de ces mails laisseraient entendre que la fondation caritative de la famille Clinton a essayé de contacter l’ex-première dame alors qu’elle était secrétaire d’Etat. Judicial Watch, c’est le nom du groupe à l’origine de cette révélation, explique que l’organisation cherchait à tirer avantage de son lien avec la candidate, afin, entre autre, qu’elle rencontre le Prince du Bahreïn. La famille du monarque apporte des fonds nombreux à la fondation de la famille Clinton.
La ministre de la justice Loretta Lynch avait annoncé le mercredi 6 juillet que l’enquête était désormais close et que la candidate démocrate à l’élection présidentielle n’allait pas être poursuivie en justice. La ministre de la justice avait à l’époque choisi de suivre à la lettre les recommandations du directeur du FBI, James Comey, rendues le mardi 5 juillet :
“Bien qu’il y ait des preuves de violations potentielles des lois en ce qui concerne le traitement des informations classifiées, notre opinion est qu’aucun procureur raisonnable n’intenterait de poursuites“, avait déclaré le chef du FBI.
Hillary Clinton sera entendue début juillet par le FBI
La candidate avait été entendue début juillet par le FBI, durant une rencontre de trois heures et demies qu’elle avait qualifiée de « civile » et « professionnelle« . Bill Clinton, époux de la candidate et ancien Président, avait rencontré Loretta Lynch, une semaine avant l’entretien de sa femme à l’agence fédérale, ce qui a fait l’objet de beaucoup de critiques du côté républicain, notamment de Donald Trump. Cette dernière s’était alors défendue en expliquant que la discussion n’avait jamais touché à l’affaire des mails mais avait aussi déclaré:
“Le fait que cette rencontre jette désormais une ombre sur la façon dont les gens voient mon travail est quelque chose que je prends sérieusement, douloureusement et profondément”.
Tout cela risque de nuire fortement à la candidate démocrate, qui est particulièrement impopulaire (certes moins que Donald Trump) aux Etats-Unis.
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