“Il ne s’agit pas d’une première“, prévient l’Obs en début d’article. A la suite de nos révélations dans deux numéros consécutifs (à lire ici et ici) sur certaines pratiques de Jean-Marc Morandini, l’hebdomadaire a retrouvé d’autres témoins qui affirment que la société de l’animateur sur Europe 1 (depuis écarté de la grille) et NRJ12 avait déjà recours à […]
« Il ne s’agit pas d’une première« , prévient l’Obs en début d’article. A la suite de nos révélations dans deux numéros consécutifs (à lire ici et ici) sur certaines pratiques de Jean-Marc Morandini, l’hebdomadaire a retrouvé d’autres témoins qui affirment que la société de l’animateur sur Europe 1 (depuis écarté de la grille) et NRJ12 avait déjà recours à des « castings douteux » en 2006 .
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A l’époque, Tony, un aspirant acteur, reçoit un message sur l’annuaire de comédien-nes book.fr d’un certain « Stéphane », qui affirme travailler pour The Morandini Family, la société de l’animateur télé. Ce dernier lui propose alors de jouer dans un remake de Ken Park de Larry Clark, où il y aurait une scène de masturbation. Contacté par l’Obs, un autre comédien relate une scène similaire, pour le même projet :
« J’ai été contacté pour ce film mais la scène était trop hard, je devais être nu et me masturber tout en étant à moitié pendu à une poignée de porte »
Des photos habillé, puis nu
Mais c’est surtout Jonathan, à l’époque âgé de 18 ans, qui raconte avoir passé un entretient avec Jean-Marc Morandini. « Après lui avoir demandé de jouer une saynète, l’animateur lui aurait proposé de faire des photos, habillé d’abord, nu ensuite« , écrivent les deux journalistes de l’hebdomadaire. Le jeune homme se retrouve alors « allongé sur le canapé » en tenue d’Adam. Mais lorsqu’il entend parler de la scène de masturbation, il refuse et s’en va.
L’Obs détaille ensuite quelques autres annonces de casting plus ou moins étranges, plus ou moins bien rédigées, ainsi que des réponses par mail de personnes aux patronymes variables (« Claire », « Patricia »)
« Il [l’émetteur de l’email, ndlr] mêlait banalités et questions sur nos mensurations, notre orientation sexuelle, notre capacité à se mettre nu. Pas de logo, pas de coordonnées de référence, des fautes d’orthographe, pas de rappel des mentions légales. Tout cela semblait très louche », confie notamment un acteur qui avait répondu à une annonce pour un « projet de télé-réalité révolutionnaire ‘sans censure' ». Comme au fil de l’enquête des Inrocks, Jean-Marc Morandini n’a pas souhaité répondre à l‘Obs.
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