Alors que la jeune députée frontiste vient d’avouer apprécier Maître Gims et Youssoupha, nous sommes partis à la recherche des autres politiques dont les goûts musicaux tranchent avec leur image.
François Hollande, de Zaz à Dominique A
L’homme qui se voulait « ennemi de la finance » n’est finalement pas le plus alternos des présidents. Lors de sa campagne, le candidat socialiste a multiplié les déclarations chocs, et pas uniquement lors de son fameux discours du Bourget. A l’occasion du Printemps de Bourges, l’ancien maire de Tulle s’affiche aux côtés de Zaz, de sa gouaille et de sa chanson contre tous les méchants du monde.
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Ce weekend, pour la Fête de la Musique 2015, François Hollande a expliqué que, maintenant, il aimait Dominique A. Du progrès.
Arnaud Montebourg, fan des 2Be3
Était-ce un coup presque aussi bas qu’un bon vieux revenge porn ? C’est, en tout cas, une de ces confessions qui décrédibilisent un homme politique. Dans une interview donnée au magazine Gala, Audrey Pulvar dévoilait certains goûts musicaux de son ancien compagnon, l’ex-ministre Arnaud Montebourg. Au programme : Michel Torr, Jean-Pierre François, mais surtout les 2Be3. Bon au moins, quitte à consommer de la musique abominable, l’ancien ministre la consomme française.
Jean-Luc Mélenchon en pince pour Carla Bruni
On imagine le dilemme que doit vivre le co-président du Parti de Gauche. Lui, l’éternel pourfendeur de la droite, un fan de la femme de l’ancien président Sarkozy ! Pire que du Shakespeare. Jean-Luc Mélenchon s’est confessé sur l’antenne de France Inter. « Ça peut paraître totalement ringard mais j’aime bien sa voix, expliquait-il lors de la campagne 2012 au micro de Pascale Clark au sujet du premier album de Carla Bruni. Ce disque-là, il m’a marqué. »
Ségolène Royal appartient à la génération « non non »
Dans son plan de campagne pour ravir la présidence en 2007, Ségolène Royal misait beaucoup sur les musiciens. Par exemple, elle organise, entre les deux tours, un concert géant au stade Charléty, dans le XIIIe arrondissement de Paris. Mais pour être proche des jeunes, ce n’est pas aux côtés de Miossec et de Cali qu’il faut se montrer. Non, en 2007, être jeune, c’est aimer Diam’s. Alors, des colonnes de Télérama au plateau du Grand Journal, l’actuelle ministre de l’Ecologie s’affiche avec la rappeuse.
Jean-Pierre Raffarin de Johnny aux jeunes filles
Généralement fan de tout ce qui porte le veston en cuir à dos de Harley-Davidson, l’ancien Premier ministre a, un jour, fait des infidélités à sa passion pour Johnny. « Il y a une jeune chanteuse qui n’est pas tout à fait de ma génération, mais qui parle aujourd’hui de positive attitude. Je vous recommande la positive attitude, » déclarait-il en 2005, à propos de Lorie. Une chanteuse davantage connue pour son apologie des câlins que celle du rock’n’roll.
La rock star Jean-Paul Huchon
Au rayon des déglingos de la politique, le président de la région Île-de-France n’occupe probablement pas le premier rang. Quand on pense bottes en cuir et drogues dures, l’allure débonnaire de Jean-Paul Huchon ne vient pas directement à l’esprit. Et pourtant, le socialiste est un fan notoire de Lou Reed, lui qui chantait en 1967 que l’héroïne était sa femme et sa vie. En même temps, nos dirigeants ne pouvaient pas tous être fans des Lacs du Connemara.
Luc Chatel, roi disco
En fan des Bee Gees, l’ancien ministre de l’Education nationale de Nicolas Sarkozy a fait de la phrase « Staying alive » sa devise. Il fallait au moins ça pour affronter les grèves des lycéens qui arrivent chaque année avec les beaux jours. En même temps, rien de plus normal d’aimer la disco quand on fait « un pas en avant, trois pas en arrière« , comme le chantent les adolescents battant le pavé.
Laurent Wauquiez, d’Air à Lady Gaga
Officiellement, Laurent Wauquiez aime la musique électronique et a plutôt bon goût. Lors de la fête de la musique 2014, le Figaro proposait des playlists concoctées par des hommes politiques. Avec des titres de Daft Punk, Air ou encore Hercules & Love Affair, celle du maire du Puy-en-Velay s’y distingue facilement. Mais officieusement, le Républicain avoue avoir un faible pour… Lady Gaga. Un sacré coup pour sa street crèd.
Bonus : quand DSK faisait croire qu’il était amateur de Coltrane
Alors candidat à la primaire socialiste pour l’élection présidentielle de 2007, l’ex-président du FMI a été pris la main dans le sac par les caméras de Canal+. Accompagné des journalistes de la chaîne, Dominique Strauss-Khan se rend à la Fnac pour acheter un disque de John Coltrane pour lui et le single de la chanson Zidane il va marquer, pour son petit-fils. Mais malaise, quand le reportage montre que sa liste de course lui a été dictée, quelques minutes plus tôt.
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