“La prison, c’est comme les antibiotiques, c’est pas automatique. Bonjour”. Dans sa dernière vidéo, l’équipe de Datagueule dénonce la surpopulation des prisons françaises dont le taux d’occupation s’élève à 124% (68 361 personnes incarcérées pour 54 118 places). On y apprend aussi qu’entre 2002 et 2012, de nouveaux motifs sont créés pour incarcérer davantage, tandis que la prise […]
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« La prison, c’est comme les antibiotiques, c’est pas automatique. Bonjour ». Dans sa dernière vidéo, l’équipe de Datagueule dénonce la surpopulation des prisons françaises dont le taux d’occupation s’élève à 124% (68 361 personnes incarcérées pour 54 118 places).
On y apprend aussi qu’entre 2002 et 2012, de nouveaux motifs sont créés pour incarcérer davantage, tandis que la prise en charge des détenus à leur sortie, elle, est laissée de côté. Pourtant, la récidive serait plus élevée chez les détenus incarcérés cinq ans après leur sortie (62%) que pour ceux libérés de manière conditionnelle (32%).
La contrainte pénale qui voit le jour en 2014 devient ensuite l’alternative à la prison. Basée sur l’accompagnement, elle impose des obligations et interdictions liées au délit de la personne condamnée.
« Une peine d’emprisonnement sans sursis ne peut être prononcée qu’en dernier recours », c’est ce qui est inscrit dans la loi depuis 2009. Malgré tout entre 2014 et 2015, seulement 1067 contraintes pénales ont été prononcées, soit 85 par mois, contre 10 200 peines d’emprisonnement mensuelles.
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