La jeune chanteuse a parlé de son enfance, ses cheveux et ses Converse aux Inrockuptibles.
Le jour où nous avons rencontré Crystal Murray, elle venait de passer son bac quelques heures auparavant.
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Pourtant, quelques heures plus tard, sur scène, quand elle interpretait ses tous premiers tubes, la jeune artiste marquait par sa confiance en elle et sa voix entre blues et jazz rappelant une jeune Macy Gray.
Cette aise, elle le doit à sa double-culture, et à son enfance hors du commun: mère française qui travaille dans la musique world, père jazzman afro-américain, elle se construit dans les coulisses , les loges, et les tournées, qu’elle suit depuis son plus jeune âge.
Puis à 14 ans, elle monte avec ses amies le Gucci Gang, collectif de 4 filles ou l’on trouve Angelina Woreth, aujourd’hui actrice, Thaïs Klapisch et Annabelle Ferrera.
Refusant de se contenter de jouer les influences, les jeunes femmes montent la plateforme Safe Place, espace à la fois digital et tangible, avec des rencontres et des expositions, dédiées à créer un espace d’expression sécurisant. Là, d’autres femmes sont invitées à partager des experiences, parler de sexisme, de la culture du viol, et autres traumatismes. « Ca m’a totalement ouvert les yeux, c’est une de mes experiences les plus enrichissantes » raconte Crystal.
Le but ? Renforcer les liens générationnels dans le genre comme dans la création. Et Crystal a mis une bien belle pierre à l’édifice.
Aujourd’hui, elle devient égérie Converse, et apparaît dans leur campagne Spark Progress, qui met en lumière des jeunes femmes de tous horizons, qui redéfinissent les paramètres d’un féminisme pop très actuel : à ses côtés, on trouve Elena Mottola, styliste pour la marque Afterhomework, la modèle et activiste pour les droits des animaux Marissa Séraphin, et Morgane Ortin, auteure de l’ouvrage Amours Solitaires.
Lors de notre rencontre, Crystal revient sur son identité complexe, la célébration de son cheveu afro, l’importance de l’amitié, et le rôle plus important qu’on ne pourrait le croire de la mode sur chacun. Puis un film que signe le duo The Bardos est projeté et suivi d’un question-réponse avec ses réalisateurs, ainsi que son manager Svet Chassol.
Le but ? Renforcer les liens générationnels dans le genre comme dans la création. Et Crystal a mis une bien belle pierre à l’édifice.
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