Karl Zéro et Daisy d’Errata vous mettent “Dans la peau de Kim Jong-un” le temps d’un documentaire diffusé sur Arte, qui vous laisse prendre le pouls d’un pays, la Corée du Nord, qui vit sous le joug d’un éternel adolescent joufflu et capricieux, adepte d’une idéologie singulière : le Juche, “seule forme de communisme qui […]
Karl Zéro et Daisy d’Errata vous mettent “Dans la peau de Kim Jong-un” le temps d’un documentaire diffusé sur Arte, qui vous laisse prendre le pouls d’un pays, la Corée du Nord, qui vit sous le joug d’un éternel adolescent joufflu et capricieux, adepte d’une idéologie singulière : le Juche, “seule forme de communisme qui puisse perdurer, car théocratique, et au service d’une dynastie rouge”.
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Raconté à la première personne, pour mieux incarner le successeur de Kim Jong-il, le documentaire se présente sous la forme d’une auto-critique du dictateur. Il révèle toutes les supercheries de ce “social traître petit-bourgeois”, “déserteur en puissance doublé d’un adorateur de l’impérialisme”. Certaines anecdotes paraissent surréalistes : après avoir effectué ses études en Suisse, il fit construire en Corée du Nord une station de ski, par nostalgie. De l’exécution de son oncle par alliance et tuteur désigné, à son admiration de Tigrou, tout est dit.
Les multiples scènes de foules en larmes, lors de la mort de Kim Jong-il par exemple, témoignent de l’efficacité des cours de théâtre politique du Parti des travailleurs. Le plus mauvais acteur, dans tout cet artifice, semble bien être Kim Jong-un.
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