Julien Assange va devoir jouer avec la concurrence. Le fondateur australien de Wikileaks voit son idée rattrapée par d’anciens collaborateurs, partis de l’organisation pour désaccords. Ces ex-employés du site, dont l’Allemand Daniel Domscheit-Berg, qui en est parti en septembre, n’hésitent pas à faire entendre la supposée mauvaise organisation de Wikileaks. Depuis la parution de près […]
Julien Assange va devoir jouer avec la concurrence. Le fondateur australien de Wikileaks voit son idée rattrapée par d’anciens collaborateurs, partis de l’organisation pour désaccords. Ces ex-employés du site, dont l’Allemand Daniel Domscheit-Berg, qui en est parti en septembre, n’hésitent pas à faire entendre la supposée mauvaise organisation de Wikileaks.
Depuis la parution de près de 400 000 documents secrets sur la guerre en Irak, bien des informations d’intérêt relatif seraient passées aux oubliettes au profit des révélations sur l’Irak ou l’Afghanistan. Des contenus inexploités, à cause d’une « impossibilité de publication liée aux ressources » du site, très en retard, comme l’a expliqué Julien Assange lui-même, fin octobre. Daniel Domscheit-Berg projetterait donc de lancer de son côté un nouveau site, “pour assister les lanceurs d’alerte qui veulent organiser la fuite de document”, rapporte le Wall Street Journal.
Les services secrets du monde entier ne devraient pas être ravis de l’assaut de ce nouveau genre de site. De son côté, Wikileaks reste fair-play : « Nous leur souhaitons bonne chance », a déclaré une porte-parole du site.