A Cuba, le cocktail fait partie de l’histoire. Ces mélanges alcoolisés sont d’ailleurs nombreux à être nés sur l’île des Caraïbes, du Mojito à l’évident Cuba Libre. A l’occasion de l’ouverture du Plaza Havana Club à Paris l’espace d’un été, focus sur cette tradition insulaire.
Il y a des objets, des odeurs, des symboles qui évoquent instantanément Cuba. La figure de Che Guevara, l’odeur du cigare venu tout droit de la Havane, ou encore le goût enivrant du rhum, et cela sous toutes ces formes. Car si Cuba est connue pour son alcool blanc et précieux, l’île des Caraïbes est aussi le lieu de naissance de nombreux cocktails, tous imaginés autour de la spécialité locale.
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Des saveurs qui sont dès à présent disponibles sans billet aller-retour pour la Havane : à partir du 14 juin, et pendant tout l’été, Havana Club, la marque la plus célèbre de rhum de la petite île, s’installe dans la capitale française avec le Plaza Havana Club. Inspirée de deux adresses cubaines mythiques, la Bodeguita del Medio (reconnue internationalement pour la saveur de son Mojito, incontournable) et El Floridita (où la légende dit que le Daïquiri a été inventé), ce nouveau lieu vous permettra de vous frotter de très près à la culture cubaine du cocktail.
Et cette culture, elle est plus que centenaire. La mythologie locale veut ainsi que c’est sur l’île qu’a été imaginé le mythique Mojito, et cela dès le 16ème siècle. Un corsaire anglais, du nom de Drake, aurait eu l’idée de tremper quelques feuilles de menthe dans l’alcool local. Près de trois siècles plus tard, le Mojito (qui ne portait pas encore ce nom, mais celui de son concepteur) prend ses lettres de noblesse et se modernise avec le rhum et quelques gouttes de citron. En 1920, il devient aussi le « cocktail officiel de Cuba » : tout un symbole.
Mais la force de Cuba, ce n’est pas que son rhum, c’est aussi la présence sur son territoire de nombreux fruits exotiques, qui, en rencontrant l’alcool blanc, provoque un contraste plus que frappant, complètement novateur. Comme la Pina Colada, l’une des recettes de cocktails inventées le plus récemment en 1954, par le barman du Caribe Hilton, et qui confronte le rhum à la magie de la Noix de Coco et de l’ananas. Le Daïquiri lui est né pendant la guerre hispano-américaine, grâce à un ingénieur américain, Jennings Cox. Sa recette se veut encore plus simple : rhum, jus de citron vert et sirop de sucre de canne. Il a fini par porter le nom de la mine où son créateur travaillait.
Le cocktail peut être aussi la rencontre de deux univers très éloignés. Un peu comme le Cuba Libre, qui réunit en un verre deux patries longtemps fâchées : Cuba et les Etats-Unis. Il naît ainsi à la fin du XIXème siècle pendant la seconde guerre d’indépendance cubaine qui affrontait l’armée de l’île aux troupes espagnoles. Symbole d’une amitié qui fut rapidement écourtée, le Cuba Libre a été imaginé par un capitaine de l’armée américaine qui a choisi de mélanger le rhum à une toute nouvelle boisson tout juste arrivée sur le territoire cubain, le coca. A l’époque, pendant la Prohibition, l’île servait d’ailleurs d’arrière-boutique à la mafia pour stocker l’alcool.
Depuis Cuba se plie à de nombreux élans créatifs, et aurait imaginé plus d’une centaine de cocktails, qui portent les noms de cabarets, d’hôtels, ou de stars passées. Bastion d’amateurs de rencontres exotiques et explosives, Ernest Hemingway, qui a vécu plus de 20 ans sur cette île, ne savait pas non plus résister aux mélanges cubains, et avait ses petites habitudes au Floridita…
A vous de succomber dès le 14 juin à ces cocktails au Plaza Havana Club !
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