C’est l’histoire d’une femme bombardée numéro 2 d’I-Télé mais qui fait l’unanimité contre elle que propose le site Les Jours.
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Son rêve : passer à l’antenne
Quand elle débarque sur I-Télé, en septembre 2015, les journalistes de la chaîne d’info prennent cela pour une « insulte« . Virginie Chomicki n’est pas une inconnue pour ses nouveaux subordonnés. Depuis plusieurs années elle cherche à intégrer la chaîne, tout comme sa concurrente BFMTV. Alors, elle multiplie les castings, espérant accéder à l’antenne d’une chaîne huppée.
Dans le portrait de Virginie Chomicki, n°2 de CNews…https://t.co/pSbDhuMQpg pic.twitter.com/ZimYdqljIP
— Les Jours (@Lesjoursfr) 27 février 2017
Car jusque là, Virginie Chomicki travaillait sur LCI. Son rêve, c’est de passer à l’antenne, de présenter. Problème, elle s’occupe du bandeau. A l’été 2010, elle a enfin sa chance mais ses essais ne sont pas convaincants.
Une chronique rapidement abandonnée
Un premier échec qui n’ébranle pas la volonté de la journaliste. A force d’efforts, elle se verra confier une chronique culture, qui ne durera pas. Certains extraits traînent encore sur la Toile. Le ton de la jeune femme y est loin d’être assuré.
http://www.youtube.com/watch?v=hO97dj4q384
Si, donc, à I-Télé on connaît un peu la nouvelle numéro 2, on est stupéfait de voir qu’on lui confie un poste aussi important. Pour une ancienne journaliste de la chaîne d’info du groupe Canal +, « sa nomination, comme d’autres, c’est une humiliation, c’est ‘on va vous mettre des gens nuls et vous allez la fermer, vous êtes des moins que rien, vous ne méritez rien de mieux’”.
Le bras armé de Bolloré
D’autant que la nouvelle dirigeante ne fait rien pour se faire apprécier. A peine deux mois après son arrivée, Virginie Chomicki fait une gaffe qui passe mal dans la rédaction. Au lendemain des attentats du 13 novembre, la rédaction reçoit des gilets pare-balles, afin d’équiper ses journalistes sur le terrain. Ni une, ni deux, la dirigeante se prend en photo affublée d’une veste en kevlar avant de la poster sur les réseaux sociaux.
Un événement qui n’est pas isolé. Son bureau n’est pas à l’étage de la rédaction et elle n’entretient que peu de relations avec les journalistes. Pendant la grève en novembre dernier, elle fait sienne la politique jusqu’au-boutiste de magnat breton. De sorte que la trentenaire se voit affublée en interne des surnoms peu élogieux.
Pour autant, Virginie Chomicki, d’un point de vue personnel, est en passe de réussir son rêve : avoir son émission télé. Aux côtés de PPDA et Rachid Arhab, elle animera dès vendredi une tranche de la chaîne d’information.
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