“Peux tu m’ouvrir la porte ?”. Deux mois avant le crash de l’A320, un pilote néerlandais avait écrit une chronique prémonitoire dans un magazine aéronautique spécialisé dans lequel il évoquait,sans le savoir, le déroulé du drame. Dans ce texte, le pilote expliquait son scepticisme face aux cockpits ultrasécurisés mises en place dans toutes les compagnies aériennes depuis […]
« Peux tu m’ouvrir la porte ? ». Deux mois avant le crash de l’A320, un pilote néerlandais avait écrit une chronique prémonitoire dans un magazine aéronautique spécialisé dans lequel il évoquait,sans le savoir, le déroulé du drame. Dans ce texte, le pilote expliquait son scepticisme face aux cockpits ultrasécurisés mises en place dans toutes les compagnies aériennes depuis le 11-Septembre.
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« Grâce aux portées blindées extra sécurisées, il n’est plus difficile pour un pilote d’empêcher à son collègue l’accès au cockpit,avait ainsi écrit Jan Cocheret qui pilote pour Emirates. Il suffit d’attendre jusqu’à ce qu’il aille satisfaire un besoin naturel pour ne plus jamais ouvrir la porte ».
« Je me demande régulièrement qui est à mes côtés dans le cockpit? »
Les nouvelles normes édictées après le 11-Septembre empêchent toute entrée forcée dans un cockpit: ce dernier ne peut s’ouvrir que de l’intérieur de la cabine de pilotage.
« Je me demande régulièrement qui est à mes côtés dans le cockpit, s’interrogeait Jan Cocheret. Comment être sûr que je peux lui faire confiance ? Peut-être vient-il de se passer quelque chose de terrible dans sa vie qu’il est incapable de surmonter. J’espère qu’après une pause pipi, je ne me retrouverai jamais devant une porte de cockpit verrouillée (…) Il existe bel et bien une façon pour rentrer dans le cockpit (avec un code secret), mais si la personne à l’intérieur désactive cette option, il n’y a rien d’autre à faire que d’aller s’asseoir avec les passagers et attendre de voir ce qu’il adviendra ».
« Ce scénario effroyable est malheureusement devenu réalité », a commenté le pilote sur sa page Facebook quelques jours après le drame. Le Figaro précise que de nombreuses compagnies imposent depuis le crash de l’A320 la présence permanente de deux membres de l’équipage dans le cockpit, afin d’éviter qu’une telle tragédie se répète à nouveau.
Goed verhaal van B777-captain (en mijn zeer gerespecteerde ex-collega bij Air Holland) Jan Cocheret in de @volkskrant pic.twitter.com/Z2X28UjaJB
— Guido den Aantrekker (@GdenAantrekker) 28 Mars 2015
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