Dans l’émission Les Émois sur France Culture, Céline du Chéné revient sur le buzz inattendu provoqué par un court-métrage d’animation québécois, oeuvre d’une jeune cinéaste de 25 ans, qui réussit la prouesse de raconter le destin anatomique, historique, culturel et sexuel du clitoris en 3 minutes 16
Malgré des avancées notables aux niveaux scientifiques, socio-culturels, éducatifs et artistiques, le clitoris, organe incontournable du plaisir et de la jouissance féminin, reste méconnu, blotti dans l’ombre du vagin et relégué le plus souvent dans le jeu des préliminaires. Historiquement, il faut croire que l’idée d’une jouissance féminine active, variée et détachée de la pénétration à proprement parler a quelque peu angoissé les hommes, qu’ils soient d’église(s) ou de psychanalyse, au point de dissimuler le pauvre organe – qui ne demandait pourtant que de l’affection et le doux compagnonnage d’une langue ou d’un doigt – derrière un mur de non-dits, de mensonges et d’ignorance.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Dans l’émission Les Émois sur France Culture, Céline du Chéné revient sur le buzz inattendu provoqué par un court-métrage d’animation québécois, oeuvre d’une jeune cinéaste de 25 ans, Lori Malépart-Traversy, qui réussit la prouesse de raconter le destin anatomique, historique, culturel et sexuel du clitoris en 3 minutes 16. Un tour de force à la fois didactique et inventif, qui nous prouve qu’en 2016, après l’organe modélisé en 3D par la chercheuse Odile Fillod et la « t’as du clito » du film Divines de Houda Benyamina, le clito est résolument in.
{"type":"Banniere-Basse"}