Jeudi soir a eu lieu le troisième et dernier débat télévisé de la Belle alliance populaire, avant le premier tour dimanche. Les critiques se sont cette fois cristallisées sur Benoît Hamon et sur Emmanuel Macron.
Jean-Luc Mélenchon n’en fait même plus mention en meeting. Les sondages les donnent aux oubliettes dans tous les cas de figure. Les candidats de la Belle alliance populaire continuent pourtant de faire l’autruche, comme les téléspectateurs du troisième débat de la Belle alliance populaire ont pu s’en rendre compte, jeudi soir sur France 2 et Europe 1.
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Le TSV laisse sa place au TSH
Un troisième et ultime débat, avant le premier tour de vote dimanche, comme un coup d’épée dans l’eau. Finalement attendu, le « TSV » (comprendre « Tout sauf Valls ») a laissé place au « TSH » (« Tout sauf Hamon ») et a constitué une sorte de fil conducteur presque pathétique à l’aune des enjeux attendus dans un PS en ruines. L’ancien maire de Trappes est en effet l’homme qui monte dans les intentions de vote, trois jours avant le premier tour de la primaire, et continue de se rêver en Fillon de la gauche.
Jusque là, c'est "Tout sauf Hamon", qui perd un paquet de temps de parole à se défendre #stratégie #primaireledébat
— laure bretton (@laurebretton) January 19, 2017
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Il a donc été rapidement attaqué sur l’un des points majeurs de son programme, le projet de revenu universel. « J’en ai assez de la gauche qui fait des promesses et qui, le lendemain, déçoit », fusille Vincent Peillon. Le deuxième salve viendra d’Arnaud Montebourg, qui associe cette idée à « un deuxième budget de l’État. » Sonné Benoît Hamon, fan de Mohamed Ali a fait le dos rond : « Tu as mal lu ! » ; « Tu n’as pas le droit, ce n’est pas sérieux ! ».
De nombreux thèmes ont été abordés lors de ce dernier affrontements entre les sept candidat de la Belle alliance populaire : la Sécurité sociale, la justice et la prison, l’égalité hommes-femmes, les déficits, le protectionnisme, les questions internationales et Emmanuel Macron. L’ancien ministre de l’Économie de Manuel Valls constitue le seul point d’accord total des sept candidats. Tous ont déploré et critiqué son attitude, peut-être à cause des sondages qui le placent devant le vainqueur de la primaire de la BAp, quel qu’il soit.
Le débat s’est clôs par une carte blanche laissée aux 7 prétendants. Jean-Luc Bennahmias a plaidé pour la création d’un « socle » commun à plusieurs pays de l’UE sur les questions fiscales. François de Rugy a souhaité que la question de l’euthanasie soit discutée au Parlement. Il a été rejoint sur ce thème par Benoît Hamon. Arnaud Montebourg veut faire de la lutte contre les discriminations une cause nationale. Vincent Peillon a proposé la création d’un service public de maisons de retraite et la transformation de la transmission des patrimoines. Sylvia Pinel a elle aussi évoqué l’accueil des personnes âgées. Quant à Manuel Valls, il a proposé un service civique obligatoire de six mois pour permettre aux jeunes de s’engager.
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