Le régime nord-coréen fait de nouveau parler de lui. Mercredi 3 août, il a procédé à un tir de missile balistique en direction de la mer du Japon, à 00 h 50, heure française. C’est la quatrième fois en moins de deux semaines que Pyongyang tire des missiles de ce type, trois ayant déjà été […]
Le régime nord-coréen fait de nouveau parler de lui. Mercredi 3 août, il a procédé à un tir de missile balistique en direction de la mer du Japon, à 00 h 50, heure française. C’est la quatrième fois en moins de deux semaines que Pyongyang tire des missiles de ce type, trois ayant déjà été lancés le 19 juillet.
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Le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, a immédiatement condamné cet action. Il a dénoncé « un acte scandaleux qui ne saurait être toléré » et estimé qu’il représentait une « une menace sérieuse à la sécurité du pays ». Le missile est tombé dans la zone économique exclusive du Japon, ce qui n’était pas arrivé depuis 1998.
Selon le porte-parole du gouvernement Yoshihide Suga : « Il n’y a pas eu de signaux d’alerte, c’est un geste extrêmement problématique et dangereux, du point de vue de la sécurité des avions et bateaux ».
Ferme réaction des Etats-Unis
Les Etats-Unis ont fermement condamné ce geste de la Corée du Nord. La porte-parole du département d’Etat américain, Anna Richey-Allen, a indiqué :
« Nous avons l’intention de partager nos préoccupations devant les Nations unies afin de renforcer la volonté internationale de tenir responsable la République populaire démocratique de Corée pour ces actions provocatrices ».
Elle a ajouté que Washington était prêt à défendre ses alliés, la Corée du Sud et le Japon.
C’est en réaction au futur déploiement d’un bouclier antimissile Thaad (terminal high altitude area defence) par les Américains en Corée du Sud, pour permettre à Séoul de se protéger de missiles balistiques tirés du Nord, que Pyongyang multiplie les menaces et les provocations.
Le tir de la Corée du Nord constitue par ailleurs une nouvelle violation des résolutions de l’Organisation des Nations unies (ONU), qui lui interdisent tout programme nucléaire ou balistique. Le 6 janvier, le régime nord-coréen avait procédé à un quatrième essai nucléaire, créant un climat de tension dans la péninsule coréenne.
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