Pour une fois, une bonne nouvelle sur l’évolution de notre planète. Le trou dans la couche d’ozone commence doucement à se refermer, d’après une étude parue dans la revue Science le jeudi 30 juin dernier. Le protocole de Montréal de 1987, visant à résorber le trou dans la couche d’ozone d’ici à 2050, commence donc […]
Pour une fois, une bonne nouvelle sur l’évolution de notre planète. Le trou dans la couche d’ozone commence doucement à se refermer, d’après une étude parue dans la revue Science le jeudi 30 juin dernier. Le protocole de Montréal de 1987, visant à résorber le trou dans la couche d’ozone d’ici à 2050, commence donc à montrer son efficacité.
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En 1985, on découvrait un trou gigantesque dans la couche d’ozone, cette zone située entre 20 et 40 km d’altitude qui concentre à 90% ce gaz précieux qui absorbe les rayons ultraviolets du soleil. Sans couche d’ozone, nous serions exposés aux rayons UV-B, dangereux pour l’ADN des cellules et à l’origine de cancers de la peau. On comprend donc que la découverte de cette perforation dans la couche d’ozone au dessus de l’Antarctique dans les années 1980 alarme la communauté scientifique, qui prend alors conscience que l’heure est grave.
Une baisse progressive
Le but est alors de réduire l’utilisation des chlorofluorocarbones, ou CFC, que l’homme rejette dans l’atmosphère via les systèmes de climatisation, de réfrigération ou lorsque l’on utilise des aérosols. Ces gaz, lorsqu’ils se décomposent, détruisent l’ozone. 196 pays ont alors ratifié le protocole de Montréal deux ans après cette découverte, en 1987, qui prévoit une interdiction progressive des CFC à partir de 1996. Ce qui a conduit à une baisse progressive de la concentration de ces substances dans l’atmosphère, qui a baissé en 2015 de 10% à 15% par rapport à son niveau dans les années 1990.
Une réduction qui a des conséquences visibles sur le trou dans la couche d’ozone. La moitié de la réduction observée serait due à ces mesures du protocole de Montréal selon l’étude parue dans Science.
Tout n’est pas si rose
Par contre, comme le soulignent les Décodeurs du Monde, si le protocole de Montréal a permis de lutter contre le réchauffement climatique en réduisant l’émission de CFC, qui sont aussi des gaz à effet de serre important, il a entrainé l’utilisation de substituts, les HFC (hydrofluorocarbures). Ces gaz ont un d’effet destructeur bien moindre sur la couche d’ozone, mais ils demeurent néanmoins des gaz à effet de serre. Il s’agirait, désormais, de substituer ces gaz par des éléments moins nocifs.
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