A fois grâce à Kris Van Assche chez Dior, dans la collection Etudes, avec le retour de la banane chez Hermès, dans la rencontre Vuitton-Supreme et le glam vu par Rock Owens.
This is HarDior
Pour le créateur Kris Van Assche, le challenge a été de faire se rencontrer deux univers : celui de la silhouette Dior homme, minimaliste, et celui de la fête, du streetwear, des raves et du gabber avec des vêtements plus amples. La “HarDior“, collection excitante et d’une grande cohérence, propose un voyage depuis les 80’s avec des couleurs chères au créateur belge (noir, rouge, blanc) vers les 90’s, avec des fourrures bleu turquoise, des manteaux de laine orange vif qui rappellent les doublures des bombers. “There will be noise complaints”, comme le proclame ce pull. AC
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Romantisme postgrunge chez Etudes
Des écharpes qui se déroulent à l’infini, enveloppant la sihouette, des pyjamas de soie piquée chez Dries Van Noten – et une violoncelliste (Lori Goldston) qui filait des frissons et ressuscitait Nirvana. Entre une mythologie indie américaine des années 1990 revisitée (un pull Mala Noche de Gus Van Sant, un autre à l’imprimé Nevermind revisité façon Coca-Cola) et un romantisme européen plus bohème, la très belle nouvelle collection Etudes, moins rigoriste que par le passé, faisait franchir un très net pallier au trio (Aurélien, José et Jérémie) à la tête de la marque parisienne. GS
Luxe intemporel chez Hermès
Pilotée par Véronique Nichanian, la maison Hermès déployait avec maestria son idée d’un vestiaire intemporel. Sous les yeux d’un Peter Saville attentif, elle projetait une silhouette fluide et élégante, qui s’autorisait avec décontraction quelques incursions vers le sportswear et les années 1990, confirmant le retour en grâce d’un accessoire banni de longues années par la mode : la banane. GS
Louis Vuitton x Supreme
Qu’il s’agisse d’un des pairings les plus importants de l’histoire de la mode ou non, il se peut que cette collab entre deux des marques les plus iconiques de l’époque vienne briser les quelques briques restantes du mur qui sépare encore la mode et le streetwear. Les pièces sur lesquelles se côtoient de manière hyperostentatoire les logos mythiques des deux marques sont bien évidemment les plus marquantes de la collection. D’autant que celles-ci sont accompagnées par toute une série d’accessoires reprenant les pièces phare du marché de la contrefaçon. Une manière de rendre à César ce qui est à César… AP
marginalité flamboyante chez Rick Owens
Il avait intitulé sa nouvelle collection “Glitter”, en référence “aux années 1970 qui ont célébré l’immortalité, la transgression, la libération sexuelle et le non-conformisme flamboyant”, marquant ainsi une rupture avec ses collections passées, inspirées par l’écologie. Mais chez Rick Owens, pas de paillettes pour autant : des pantalons qui traînent au sol, du noir, des couleurs ocre, antiques, et des garçons zombies incroyablement poétiques. Calfeutrés dans leur silhouette oversize (Annette Messager et Jeff Koons n’étant pas loin) conçue, avec ses couches superposées et ses ouvertures zippées, comme un cocon autosuffisant et protecteur, ils semblaient armés pour affronter le monde, pleins de leur différence. GS
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