Des chercheurs britanniques affirment, après avoir effectué de nouveaux tests ADN, avoir trouvé l’identité du plus célèbre meurtrier au monde, 130 ans après les faits.
Rapportée par Ouest France, une nouvelle étude scientifique, publiée dans la revue américaine Journal of Forensic Sciences, affirme dévoiler la véritable identité de Jack l’éventreur. Il s’agirait d’Aaron Kosminski, un coiffeur polonais d’une vingtaine d’années, venu s’installer à Londres dans les années 1880. Plus de 130 ans après les faits, cette révélation vient confirmer de précédentes recherches.
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L’ADN correspond aux descendants
Pour arriver à ce résultat, les chercheurs se sont penchés sur des fragments d’ADN et de sperme présents sur un châle recouvert de sang. Ce dernier avait été retrouvé en 1888 à côté d’une des victimes du meurtrier. Ils ont ensuite été comparés aux ADN des descendants vivants et connus d’Aaron Kosminski, qui était déjà le principal suspect à l’époque. Le résultat s’est avéré positif.
Arrêté puis relâché faute de preuves
Aaron Kosminski est né en Pologne en 1865. Il arrive en Angleterre dans les années 1880 accompagné de sa sœur et ses deux frères, afin de fuir les pogroms de l’empire russe. Ils atterrissent dans un des quartiers les plus pauvres de Londres, Whitechapel. C’est ici, dans les petites ruelles biscornues, à la tombée de la nuit, qu’il commettra ses meurtres à partir de 1888.
A l’époque, Aaron Kosminski avait déjà été arrêté par Scotland Yard, le quartier général de police de Londres. Faute de preuves, bien qu’il ait été identifié par un témoin pensant l’avoir aperçu avec une femme quelques heures avant le meurtre de cette dernière, il sera relâché.
« Jack The Ripper »
Depuis, un nombre incalculable de détectives et chercheurs se sont penchés sur le cas de celui qui signait « Jack the Ripper » sur les lettres qu’il envoyait à la police, et qui n’a finalement jamais été retrouvé. En 2014 déjà, un détective et un scientifique affirmaient avoir trouvé l’identité du meurtrier en dévoilant le nom d’Aaron Kosminski à partir d’une analyse ADN. Mais leur analyse avait été critiquée par de nombreux scientifiques, remettant en cause la méthode de travail avec de l’ADN ancien et fragile.
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