Le 18 novembre, le président russe Vladimir Poutine annonçait la création d’une commission spéciale chargée de combattre le financement du terrorisme. Trois jours plus tôt, le ministre des Finances, Michel Sapin, réclamait, lors du G20 en Turquie, “des décisions concrètes en matière de lutte contre le financement du terrorisme.” Selon Le Monde, qui cite plusieurs […]
Le 18 novembre, le président russe Vladimir Poutine annonçait la création d’une commission spéciale chargée de combattre le financement du terrorisme. Trois jours plus tôt, le ministre des Finances, Michel Sapin, réclamait, lors du G20 en Turquie, « des décisions concrètes en matière de lutte contre le financement du terrorisme. »
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Selon Le Monde, qui cite plusieurs études, le montant des actifs que posséderaient l’organisation Etat islamique s’élèverait à 2 000 milliards de dollars. Le groupe terroriste aurait des revenus annuels de 2,9 milliards de dollars. D’où provient cet argent ? Le Monde dresse la liste.
Des rançons au pillage
– Des rançons fournies par les proches d’otages, les gouvernements, les sociétés d’assurance, pour un montant d’environ 10 millions de dollars par mois.
– Des taxes locales, prélevées auprès des salariés, lors de contrôles routiers, aux frontières, auprès des élèves.
– Du pétrole, dont une dizaine de champs seraient contrôlés par l’EI, qui le revendrait à bas prix au marché noir.
– La revente d’oeuvres d’art, pillées par l’EI en Irak et en Syrie qui, selon le Wall Street Journal, fournirait environ 100 millions de dollars par an à l’organisation.
– Le pillage de banque : A Mossoul en Irak, l’EI se serait emparé des ressources de la banque centrale, évaluées à 450 millions de dollars.
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