A lire sur le site du New York Times
Le critique musicale du New York Times, Jon Pareles a écrit un long article sur les qualités et les défauts du fameux iCloud d’Apple. Loin d’une évaluation technologique, il s’agit surtout d’une réflexion philosophique sur la façon dont nous allons ressentir différemment la musique.
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D’un côté, il faut reconnaître les bienfaits de l’iCloud : la musique n’a jamais été aussi disponible, portative, multifonctionnelle (vidéo, contenu, commentaires…) et en ce qui concerne la facilité d’accéder à la musique, l’iCloud constitue un véritable aboutissement.
Mais l’iCloud a un défaut, relève le journaliste américain : il accélère un processus de « banalisation » de la musique ; elle finit par être tellement abondante qu’elle en devient triviale, d’autant plus qu’elle sera souvent reproduite en mauvaise qualité.
Jon Pareles remarque enfin que les artistes apprennent progressivement à jouer avec les outils d’Internet, dont l’iCloud fait maintenant partie ; le nouvel album de Björk, Biophilia (automne 2011), aura un très large contenu numérique pour faire vivre une expérience unique à l’utilisateur : une application sera créée autour de chacune des chansons de l’album.
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