“Ce n’est pas parce qu’ils sont privés de leur liberté que les détenus cessent d’aimer la bonne boustifaille” affirme Streetpress, qui a interrogé d’anciens détenus sur leurs habitudes culinaires en prison. A commencer par Bruno, ancien détenu des Baumettes auteur d’un blog sur ses conditions de détention, qui raconte avoir appris à cuisiner des restes. […]
« Ce n’est pas parce qu’ils sont privés de leur liberté que les détenus cessent d’aimer la bonne boustifaille » affirme Streetpress, qui a interrogé d’anciens détenus sur leurs habitudes culinaires en prison.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
A commencer par Bruno, ancien détenu des Baumettes auteur d’un blog sur ses conditions de détention, qui raconte avoir appris à cuisiner des restes. « On ne peut pas utiliser seulement ce qu’on achète. Il faut se servir de ce qu’on vous sert dans la gamelle et transformer cette bouffe de chien en quelque chose d’agréable. C’est presque poétique » dit-il.
Philippe Leclerc a, lui, passé dix ans à la prison de la Santé. Il a sorti, en 1999, un livre sur son expérience culinaire, Cuisine entre 4 murs. Il raconte à Streetpress:
« J’essayais de cuisiner des choses que je connaissais dehors. Je me retrouvais avec des ingrédients dont je ne savais pas quoi faire mais en réfléchissant un peu, je trouvais l’inspiration. »
Il se retrouve donc à cuisiner des pâtes carbonara avec du jambon récupéré à la cantine et de la Vache qui rit.
Bruno, lui, explique: « Avec des carottes, des pommes de terre, des haricots verts et des pâtes blanches qu’on nous sert froid et sans goût dans la gamelle, je fais un délicieux minestrone (…) En plus, ça couvre d’un doux parfum italien l’odeur de mort des Baumettes. »
La suite ici.
{"type":"Banniere-Basse"}