Il est vrai qu’on ne l’entend plus beaucoup. La (re)présidente du Front national se fait discrète depuis le 7 mai dernier. Elle aurait pourtant dû être satisfaite de son score, plus de dix millions de voix, soit deux fois plus que son père en 2002. Elle a récolté plus de 30% des suffrages dans 85 circonscriptions. Pourtant, « la patronne est KO debout » depuis le débat du deuxième tour, révèle le Canard Enchaîné.
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DEMAIN DANS « LE CANARD »
Front National :
La grosse fatigue de Marine Le Pen— @canardenchaine (@canardenchaine) 16 mai 2017
« Un grand débat »
Après son duel mémorable face à Emmanuel Macron le 3 mai dernier, Marine Le Pen a montré ses premiers signes de faiblesse. Persuadée d’avoir marqué les esprits en ayant accompli « un grand débat », Marine Le Pen a dû rapidement affronter la réalité. Si ses conseillers n’ont pas immédiatement osé avouer à leur candidate que sa prestation était en fait catastrophique, c’est son compagnon, Louis Alliot, qui a dû se coltiner la tâche, rapporte le Canard. Résultat: désormais, la patronne « ne se remet pas d’avoir, tel un capitaine à la dérive, conduit le navire au naufrage », raconte le « Canard ».
Tout s’explique : la tactique anti-Macron de Marine Le Pen lors du débat inspirée par la vidéo d’un psy italien https://t.co/PX1JjF3x6f pic.twitter.com/toNhatg8bY
— Le Lab (@leLab_E1) 9 mai 2017
Depuis le mardi 9 mai et la démission de Marion Maréchal-Le Pen, les langues se délient au sein du parti. Déjà, l’hésitation de la cheffe concernant les investitures pour les législatives, à commencer par la sienne, démontre aussi un manque de motivation. Au point même « d’envoyer au charbon l’adjoint municipal Bruno Bilde à sa place », explique l’hebdomadaire. « Marine est rincée et elle ne peut pas se permettre une nouvelle défaite », justifie un lieutenant. Pour le « Canard », il est évident que si « la patronne n’était pas au tapis, personne ne se permettrait de canarder son bras droit de la sorte. Ce serait la purge assurée! ».
Ajoutez à cela Florian Philippot qui fait du chantage à la démission si la sortie de l’euro est abandonnée et la fin de la coalition pour les élections législatives avec Nicolas Dupont-Aignan. Il ne fait pas bon à Nanterre. Affaire à suivre après les 11 et 18 juin prochains.
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