Plusieurs comptes Facebook et Instagram ont été fermés le 4 novembre. Ils postaient des messages liés à la politique et la société française, à quelques jours de l’élection américaine de mi-mandat.
Une campagne de propagande menée sur Facebook et Instagram, à quelques jours des élections de mi-mandat aux Etats-Unis a été stoppée, a-t-on appris mercredi 28 novembre. Le Monde évoque cette histoire dans un long article expliquant comment, le 4 novembre, le réseau social a décidé de supprimer une série de comptes Facebook et Instagram identifiés comme exerçant une « activité inauthentique et coordonnée ».
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Concrètement, il s’agit de pages « qui ne sont pas ce qu’elles prétendent être » et qui « sont pilotées de manière coordonnée, par exemple, par un seul administrateur, alors qu’elles semblent toutes différentes et séparées », détaille le quotidien.
Des fakes news en français à quelques jours d’une élection US
Mais contrairement aux récentes campagnes de fake news venues ébranler les différentes élections nationales (la présidentielle américaine, française ou brésilienne cette année), cette histoire diffère. Car c’est la première fois que Facebook révèle avoir supprimé des pages fantômes francophones diffusant de la propagande, à quelques jours d’une élection américaine. C’est le DFR Lab, une équipe d’experts mandatée par Facebook, qui a été chargée d’analyser ces opérations de propagande et d’en faire un rapport, dont Le Monde s’est procuré une copie.
Six pages Facebook et une dizaine de comptes Instagram en français ont été identifiés par le DFR Lab. Ils publiaient des articles ou posts sur des thèmes variés mais beaucoup abordaient, à intervalles réguliers, des questions sociales ou politiques. Les deux chercheurs en charge de l’analyse précisent : « Aucun autre homme ou femme politique français n’a été mentionné dans les publications qu’Emmanuel Macron« . Le détail de ces pages est à consulter dans l’article du Monde.
La portée limitée de l’opération
Le DFR Lab pointe toutefois la portée limitée de ce type d’opération. L’intégralité des abonnés à ces « fakes pages » représentent 135 000 personnes. Toutefois, les chercheurs précisent qu’il est très probable « que cette opération de propagande ait été interrompue par le réseau social à ses débuts, au moment où les comptes concernés tentaient de se ‘construire activement une communauté’« .
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