Quand une goutte de pluie impacte un moustique – cinquante fois plus léger, ce dernier subirai une accélération équivalente à 100 à 300 “g” (unité d’accélération signifiant “gravitationnel”). Instantanément, l’insecte voit donc son poids multiplié de façon considérable et subit peut être l’accélération la plus importante du monde animal. Comment y survit-il ? Une étude […]
Quand une goutte de pluie impacte un moustique – cinquante fois plus léger, ce dernier subirai une accélération équivalente à 100 à 300 « g » (unité d’accélération signifiant « gravitationnel »). Instantanément, l’insecte voit donc son poids multiplié de façon considérable et subit peut être l’accélération la plus importante du monde animal. Comment y survit-il ?
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Une étude scientifique américaine – publiée ici – explique que la solution résiderait dans la petite masse du diptère et la force de son exosquelette, ou squelette externe. Le moustique utilisé pour l’expérience est l’Anopheles, responsable de la propagation de la malaria humaine et qui survit dans des zones extrêmement humides et pluvieuses. Pour reconstituer le milieu, les chercheurs ont construit un simulateur équipé d’appareils photographiques de haute précision pouvant mitrailler jusqu’à 4000 photos à la seconde.
Quand la goutte l’effleure l’insecte volant, quasiment rien ne se passe. Quand elle lui arrive dessus, le moustique se laisse embarquer dans sa chute. Son exosquelette repousse alors l’eau et il s’échappe par le côté avant de reprendre son vol. Les scientifiques estiment que, si la pluie est intense, un moustique peut connaitre ce type d’impact toutes les 25 secondes. Néanmoins, mieux vaut éviter le vol à ras de terre.
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