Le troisième numéro de Légende, magnifiquement illustré, retrace la vie et l’œuvre de ce comique subversif.
C’est l’histoire d’un mec qui nous faisait rire. D’un grand clown aux airs de bambin avec sa salopette rayée, ses bottines blanches et son nez rouge. Un personnage aussi attendrissant que désopilant à la gouaille parfois alcoolisée qui a véritablement marqué son époque. Après Zinedine Zidane et Angela Davis, Coluche, comique décédé trop tôt, est mis à l’honneur dans le troisième numéro de Légende. « Avec son fond anar allergique à tous les interdits, son sens de la provoc et son talent subversif, il a traversé l’époque au point de devenir une référence », insiste Eric Fottorino dans son édito.
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Avec de magnifiques clichés en noir et blanc – on retiendra notamment la série de Bernard Prim sur le tournage du film de Claude Berri, Tchao Pantin (1983) –, des affiches, et des textes hommages, le magazine retrace la vie de celui qui faisait de la transgression culturelle son étendard. Ses débuts sur scène, son succès télévisé, ses films, son César, ses amitiés (Romain Bouteille, Patrick Dewaere…), ses combats contre le racisme et la pauvreté, ses démons… Tout y passe.
Jusqu’à ce jour de l’année 1980 et sa candidature à l’élection présidentielle annoncée en couverture de l’hebdomadaire satirique Hara-Kiri. Dans les dernières pages, une citation de Coluche qui fait encore sens aujourd’hui est apposée en miroir à la photo du Fouquet’s démembré par des Gilets jaunes : « Il paraît que la crise rend les riches plus riches et les pauvres plus pauvres. Je ne vois pas en quoi c’est une crise. Depuis que je suis petit c’est comme ça. »
Légende N° 3 en kiosque, 20 euros
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