Il peut être faible et régulier, et vous bercer comme le bruit de la pluie sur un toit ; ou fort et saccadé, et vous pourrir votre journée. L’aviez-vous remarqué ? La manière dont on tape sur un clavier d’ordinateur varie selon les personnalités et les humeurs de chacun. C’est ce comportement qu’a observé attentivement […]
Il peut être faible et régulier, et vous bercer comme le bruit de la pluie sur un toit ; ou fort et saccadé, et vous pourrir votre journée. L’aviez-vous remarqué ? La manière dont on tape sur un clavier d’ordinateur varie selon les personnalités et les humeurs de chacun.
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C’est ce comportement qu’a observé attentivement le chroniqueur « Open space » au Figaro Quentin Périnel chez ses collègues, afin d’établir des catégories-types de personnalités en fonction de cette variable.
C’est ce qu’on appelle la « frappologie » : intensité de la frappe, rythme, temps de pression par touche… Tous ces petits détails de la vie quotidienne au bureau passent au cryble d’une analyse rigoureuse. Le Figaro rappelle que des études à ce sujet sont réalisées aux Etats-Unis depuis les années 80. Et la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) autorise même depuis 2011 la reconnaissance des types de frappe comme « système de biométrie comportementale ».
Trois profils types
Bref, en réalisant une observation sauvage de ses collègues, Quentin Périnel s’est livré à l’exercice de décrypter leurs angoisses les plus enfouies grâce à cette technique. Il établit ainsi trois catégories :
– « Le collaborateur très rigoureux », qui tape de manière mécanique et équilibrée sur son clavier, sans saute d’humeur.
– « Le collaborateur torturé, stressé, voire caractériel », qui frappe de manière très irrégulière, en augmentant la cadence, en tapant comme un sourd sur ses touches.
– « Le collaborateur sous-marin », qui a la faculté assez fascinante de taper sur son clavier sans se faire entendre, ou de manière très légère, comme s’il était sous l’eau. Bref, le collègue qui passe en mode furtif… Cela peut aussi bien signifier qu’il est discret…ou glandeur.
Si votre collègue tape vraiment trop fort et que cela en devient insupportable, vous pouvez toujours retourner le clavier contre lui, comme James McAvoy dans Wanted, mais c’est un peu violent :
https://youtu.be/YdsgOyu4irk
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