Objet de désir et de mystères, la reine d’Egypte est source de nombreux fantasmes. Vibromasseur en papyrus rempli d’abeilles, croqueuse d’hommes, organisatrice d’orgies… cette figure historique porte en elle un caractère érotique difficilement dissociable. Derrière cette représentation machiste se cache pourtant une autre réalité de la plus célèbre femme de l’antiquité. Brenot et Coryn « SexStory ». Les […]
Objet de désir et de mystères, la reine d’Egypte est source de nombreux fantasmes. Vibromasseur en papyrus rempli d’abeilles, croqueuse d’hommes, organisatrice d’orgies… cette figure historique porte en elle un caractère érotique difficilement dissociable. Derrière cette représentation machiste se cache pourtant une autre réalité de la plus célèbre femme de l’antiquité.
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L’histoire étant écrite par les vainqueurs, les principaux témoignages historiques sont liés à sa défaite face à l’Empereur Auguste à Actium en 31 avant Jésus Christ. À cette époque, l’ennemi romain façonne une image dévergondée de la reine d’Égypte. Une façon de la décrédibiliser tant sur la plan politique que personnel. Les légionnaires d’Auguste utilisent ainsi des lampes à huile décorées d’un médaillon ou l’on voit la reine nue, sodomisée par un pénis de pierre ou de bois. Une propagande qui s’affiche encore dans quelques musées.
Inégaux face aux plaisirs du sexe
Au fil des siècles, la propagande devient fantasme. On écrit à peu près tout et n’importe quoi sur la reine. Celle-ci serait une nymphomane capable de se faire pénétrer 100 fois par nuit. Si l’on ne peut vérifier ces allégations, il reste probable que Cléopâtre a fait appel à des esclaves sexuels. Mais là où l’appétit sexuel d’Henri IV, ou ou d’Auguste, est admis voire plébiscité, il demeure source de critiques et de polémiques pour la reine.
Officiellement, trois amants ont partagé la vie de la reine. Un fils de Pompée, pour quelques nuits. Jules César, pendant 4 ans. Et Marc-Antoine pendant une dizaine d’années. À l’ombre des livres d’histoires, c’est un personnage pourtant bien moins légendaire qui aurait initié la reine aux plaisirs charnels. Il s’agirait d’un certain d’Apollodore, un garde du corps sicilien de 18 ans décrit comme « plutôt athlétique ». Comparé aux « milles femmes de Salomon », le chiffre est ridicule. Cela n’a tout de même pas empêché aux détracteurs de Cléopâtre de diffuser cette légende noire.
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