Depuis le début de la semaine, les explications de Claude Géant sur les 500000 euros versée sur un de ses comptes bancaires depuis l’étranger suscitent de nombreuses interrogations. D’après lui, ce virement est le fruit de la vente de deux tableaux du peintre flamand du XVIIe siècle Andries Van Eertvelt. Dans le Canard enchaîné, l’ancien ministre […]
Depuis le début de la semaine, les explications de Claude Géant sur les 500000 euros versée sur un de ses comptes bancaires depuis l’étranger suscitent de nombreuses interrogations. D’après lui, ce virement est le fruit de la vente de deux tableaux du peintre flamand du XVIIe siècle Andries Van Eertvelt. Dans le Canard enchaîné, l’ancien ministre de l’Intérieur a même affirmé détenir « toutes les pièces justificatives » de cette vente.
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Nouveau rebondissement aujourd’hui. Le ministère de la Culture a confirmé à l’AFP que l’ancien ministre de l’Intérieur n’a pas demandé de certificat d’exportation lors de la fameuse vente des tableaux à un avocat malaisien en 2008. Un précieux sésame obligatoire pour toute vente de tableau d’une valeur supérieure à 150 000 euros et pour toute sortie du territoire française, comme le souligne le site spécialisé La Tribune de l’art. Si la vente de ces mystérieux tableaux s’est faite sans certificat d’exportation, Claude Guéant risque jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 450 000 euros d’amende.
Interrogé par Mediapart après cette nouvelle information, Claude Guéant a déclaré : « J’ai dit tout ce que j’avais à dire sur ce sujet, et je réserve le reste au juge. »
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