Quoi de mieux en été à Paris que de troquer le métro et le bus par des moyens de transport à l’air libre ? En prévision des beaux jours, les Cityscoots, une flotte de scooters électriques en libre accès, débarquent dans la capitale le 21 juin. On vous explique comment ça marche.
La location de scooters en libre accès manquait à Paris, Anne Hidalgo l’avait promis, mais c’est finalement une société privée qui a pris les devants en annonçant le lancement du service Cityscoot. Avec ses 150 deux-roues électriques super écolos, ce nouveau service promet de séduire un grand nombre de Parisiens qui redoutent la moiteur du métro durant l’été et n’ont pas les moyens de circuler en Uber.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Tout passe par une application smartphone
Pour accéder au service, la démarche est simple : il suffit d’installer l’application et de remplir le formulaire d’inscription classique (avec bien sûr ses coordonnés bancaires). Ensuite, chaque utilisateur peut voir où sont les scooters dispos autour de lui. En un clic on réserve et on a ensuite 10 minutes (offertes) pour retrouver son véhicule. Puis, l’application envoie dans la foulée un code à 4 chiffres qui permet de déverrouiller le scooter.
Pour résumer : il n’y a ni besoin de clef, ni de carte et l’application est également gratuite.
Pour ce qui est du parking, les véhicules sont simplement garés sur des emplacements publics de deux-roues. La zone de circulation est entièrement libre donc, si le cœur vous en dit, libre à vous de partir explorer la zone 4. Lorsque la course est terminée, la seule obligation est de garer le scooter dans la zone Cityscoot (visible en bleu ci-contre), vouée à s’étendre durant l’année.
Côté sécurité l’assurance des utilisateurs est entièrement prise en charge et des casques modulables sont fournis avec le scooter. Pour des raisons d’hygiène, une charlotte (c’est pas beau mais c’est pratique) est également fournie.
Concernant la sécurité des utilisateurs, comment fonctionne ce service ?
Durant 7 mois, Cityscoot a été dans une phase d’expérimentation. Bilan : sur 12 000 trajets il n’y a que 3 ou 4 constats à l’amiable n’incluant pas de dommage physique. A priori, les risques d’accidents sont donc minimes, rien d’étonnant sachant que la vitesse de ces 50cc n’excède pas les 45km/h. Mais, en cas d’accident, les scooters sont dotés d’amortisseurs de chocs qui alerterons la team Cityscoot qui connaîtra alors votre emplacement et pourra vous contacter pour s’assurer que tout va bien. Pour ceux et celles qui ne se sentent pas l’âme d’un Valentino Rossi et/ou qui ne sont jamais montés sur un deux-roues à Paris, une rapide formation avec un moniteur assermenté est offerte (non, non, vous ne rêvez pas).
Des prix de location qui défient toute concurrence
L’autre gros point fort de ce service réside dans sa formule de base, comme nous l’explique Vincent Bustarret le responsable marketing de la start-up : « Sans engagement et sans abonnement, la location d’un scooter coûte 28 centimes par minute là où une Autolib’ impose un trajet minimum de 20 minutes à 30 centimes la minute (soit 6 euros). Mais, pour les gros utilisateurs, il sera possible d’acheter des packs qui viendront intégrer une réduction : un pack 100 minutes à 25 euros et un pack 500 minutes à 100 euros. »
Ici, le client est roi car les conducteurs n’ont pas besoin de se charger de recharger les batteries (d’une autonomie de 60 km), contrairement encore une fois à l’Autolib’ : « Les équipes de mécaniciens Cityscoot se chargent de remplacer les batteries vides par de nouvelles batteries dès qu’il ne reste plus que 10km d’autonomie. »
Il est déjà possible de s’inscrire sur le site de Cityscoot pour faire partie des premiers utilisateurs et finaliser étape par étape son inscription. Comme l’explique Vincent Bustarret : “A terme, dès le mois de septembre, les utilisateurs pourront s’inscrire directement en flux tendu dans un délai de 12 heures (pour des raisons administratives et de sécurité). Il faudra seulement que l’utilisateur soit majeur et titulaire d’un permis ou BSR si il est né après 1988.”
{"type":"Banniere-Basse"}